

Qu’il est beau de voir les artistes évoluer, s’imposer dans le monde musical, grandir… et sortir leur tout premier long format.
C’est aujourd’hui le cas de Fils Cara signé chez Microqlima (soit dit en passant un de nos labels préférés), qui sortait vendredi dernier Amaretto, un premier album qu’il fait du bien d’écouter.
Alors qu’on le découvrait il y a maintenant quelques années avec son titre Nanna, il nous était obligé de suivre son évolution et son actualité. Entre 2019 et 2023, il n’y a qu’un pas… énorme que l’auteur-interprète a su emprunter pour en arriver là où il en est, avec toujours autant d’humilité et une évolution artistique épatante.
A travers Amaretto, Fils Cara met à l’honneur ses origines Siciliennes en présentant onze titres enivrants, qui nous feront danser comme revoir le monde d’une nouvelle manière (soit tout ce que nous recherchons à travers la liqueur italienne).
Mélangeant une pop solaire à de douces ballades, Fils Cara propose un disque d’une grande authenticité accompagné de son son habituelle humilité. Serait-il chanteur ? Poète ? Ou bien les deux en même temps ? Après l’écoute de cet album, nous n’avons plus aucun doute : Fils Cara chante des choses simples avec habilité, chante l’amour et la beauté du monde en faisant de ses chansons des poèmes, portés par une musique reconnaissable parmi tant d’autres, qui n’appartient qu’à lui.
Amaretto est un disque d’une grande beauté. On l’écoute une première fois, puis une seconde, et le temps semble s’arrêter. On commence alors à réécouter on ne sait combien de fois certains titres, comme Bébé dort sous la boule à facettes ou Mon plus beau costume, pour une seule et unique raison : c’est beau.
Voilà tout.

Si Fils Cara sort « seulement » maintenant son premier album, nous sommes déjà persuadés par le fait qu’il saura toucher toute personne qui l’aura en sa possession.
L’ascension de Fils Cara ne fait que commencer.
Amaretto, maintenant disponible.
En concert à La Maroquinerie, le 2 mai.