Il fait partie de ceux que nous devons remercier d’exister pendant ces temps compliqués. De ceux qui sont sincères musicalement parlant, et qui nous livrent un / des albums de qualité, complets et aux innombrables influences et inspirations.
Tombée par hasard sur ce nouveau crooner éclectique, je n’ai fais qu’une bouchée de The Bastard de Flanagan. En écoutant ces dix titres que le proverbe « Le hasard fait bien les choses » a pris tout son sens.
C’est un voyage, ou plutôt une exploration aux multiples facettes.
Un premier album, digne de ce nom. En passant par le rock, la trap, le rap ou encore le blues et le jazz, Flanagan nous montre d’emblée sa palette musicale, pour le bien de nos oreilles. En nous livrant The Bastard, nous retrouvons la musique à écouter dans ta voiture, à fond et fenêtres ouvertes. Mais aussi la musique pour te lâcher en cas de craquage suite au confinement, et celle pour accueillir le printemps bras et cœur ouverts.
Et puis, il y a de quoi être nostalgique de nos idoles passées, qui influencent mine de rien Flanagan, bien que ce dernier reste fidèle à lui-même. Du début à la fin.
C’est un album si musical et sincère, que je te recommande de l’écouter sans modération. Ça devrait t’occuper pour les 15 prochains jours, si tu ne sais plus comment utiliser ton temps.