[ALBUM] FLIRT sort « Pour Un Flirt Avec Toi », sa première compilation, et célèbre l’amour du son

C’est en ce mardi 14 février qu’on a décidé de célébrer l’amour… du son, des clubs, de la musique électronique. Aujourd’hui sort Pour un Flirt avec Toi, la première compilation de FLIRT, le collectif parisien et actif depuis 2019, devenu désormais label avec la sortie de ce Various Artists.

Composé par des amateurs et surtout passionnés de musique électronique sous toutes ses formes, le collectif a déjà bien souvent fait danser un nombre incalculable d’amateurs du genre musical, notamment au Badaboum, au Pavillon des Canaux, au Petit Bain ou encore plus récemment au Dock B. Et si on en croit tous ceux qui ont déjà passé une tête lors de ces évènements, ça vaut le détour.

Alors, c’est pour notre plus grand plaisir que cette compilation nous appartient désormais.

À cette occasion, une sélection pointue d’artistes émergents venus d’Europe se sont donné rendez-vous, présentant alors des tracks qui ne pourront qu’enchanter les férus de musique électronique.

Paris, Berlin, Lyon, Turin, Buenos Aires… en plus d’être une ode à la musique, ce Various Artists n’est autre qu’un grand voyage (et il y en a pour tous les goûts).

À retrouver dans Pour Un Flirt Avec Toi ? Un mélange parfaitement bien dosé de tracks ambients, techno hypnotique, fast trance, drum & bass, jungle, techno ; de synthés modulaires ou de basses.

Quiche Cheef – 000000016 – Young Lychee – DJ Mischkonsum – Eiyie – Jack Jeane & André 25000 – DJ Karawai – Kindof
Lauree DJ – LV Amaj – Maximum Trauma – New Dawn Fades – Noti x Rapip 69 – Submarine FM – Mathis Ruffing

Afin de fêter cette première compilation, FLIRT nous invite à célébrer la musique électronique en avril, au Petit Bain.
Rendez-vous sur le dancefloor.

Pour Un Flirt Avec Toi,
maintenant disponible partout !

[ALBUM] Tour-Maubourg sort « Spaces of Silence », et confirme sa place de digne héritier de jazz-house

Tour-Maubourg vient de sortir un nouvel album, Spaces of Silence. Le producteur franco-belge a su nous captiver avec sa musique tantôt jazz, tantôt house en 2020 alors qu’il sortait tout juste son premier album, Paradis Artificiels. Depuis, il nous est incapable de passer à côté de quelque nouveauté le concernant. Sortir un nouveau disque était donc probablement l’une des meilleures annonces de ce début d’année.

Spaces of Silence se trouve être un disque de presque une heure, composé à Bruxelles et regroupant 14 titres qui confirment une nouvelle fois que tout producteur de cette génération peut envier Tour-Maubourg. Au sein de ce dernier, nous retrouvons ce qui nous a tant fait aimer cet artiste, soit ce mélange de house combinée à des harmonies jazz, passant alors d’uptempo à du downtempo. Que ce soit seul (comme sur la grande majorité des titres) ou accompagné par Ismael Ndir, on s’est rapidement douté que ce disque allait être une réussite.

Spaces of Silence est un album assurément bien composé : introduction, interludes et conclusion. En écoutant ce disque, il est pratiquement inconcevable de déceler un quelconque titre mieux qu’un autre : c’est un ensemble qui s’apprécie dans sa totalité, un point c’est tout.

Si nous retrouvons des inspirations et influences d’autres artistes comme George Benson ou St. Germain, Tour-Maubourg garde néanmoins sa particularité la plus importante : bousculer les barrières.

Et alors que nous nous approchons de la fin de la première écoute, la gorge un peu nouée car oui, c’est passé bien trop vite, Grief vient apporter un dernier souffle à cette masterclass avant de laisser place au morceau qui constituera l’Outro, qui nous donne aussitôt l’envie de tout réécouter zéro.

Spaces of Silence est définitivement un grand voyage au sein d’un panel incommensurable de genres et de styles de musique. En offrant une proposition comme celle-ci, Tour-Maubourg confirme sa place de producteur important ET impactant de la scène de musique électronique actuelle.

Si lors du premier album (Paradis Artificiels) nous nous étions déjà pris une claque musicale, c’est d’autant plus le cas trois ans plus tard avec ce nouveau long format, qu’on ne peut s’empêcher d’écouter en boucle. Les titres coups de cœur ? Just Believe, Solaced et You (feat. Ismael Indir), car ils démontrent encore une fois le niveau d’éclectisme et le talent dont fait preuve le producteur.
Spaces of Silence est un vrai bijou de musique électronique, et on n’en attendait pas moins de la part de Tour-Maubourg.

[LIVE] L’Elektric Park annonce la programmation complète de sa 12ème édition

Alors que la dernière édition de l’Elektric Park annonçait la réouverture du monde en septembre 2021, le festival annonce désormais la programmation complète de sa 12ème édition. Si Musicaléomentvotre était comblé de pouvoir participer à l’édition passée, il nous tarde de célébrer à nouveau la musique électronique dans toute sa splendeur, dans toute sa grandeur.

Septembre 2021 : il faisait beau, il faisait chaud, la musique était forte et l’Ile des Impressionnistes toute entière dansait jusqu’à la nuit tombée. Mais que nous réserve l’Ile cette année ?

Pour septembre 2022, pas moins de cinq scènes et de 82 artistes répartis sur deux jours sont attendus pour nous faire danser jour et nuit. Si on peut s’attendre à (re)découvrir le professionnel de l’absurde Ouai Stephane, les géniaux de l’électronique Romane Santarelli, Joachim Garraud et Delaurentis, ou encore La P’tite Fumée et Asdek, les têtes d’affiches de cette année nous mettent (déjà) l’eau à la bouche.

En effet, les maîtres de la musique électronique sont conviés pour mettre le feu à Chatou (Yvelines).
A savoir : Arnaud Rebotini, Hilight Tribe, Boombass et Etienne de Crecy, Martin Solveig, Breakbot et Yuksek, Sam Paganini, Lily Palmer, Mr Oizo. Sans oublier Popof, Sefa et Billx, Vandal, Bakermat, Trinix, Zomboy…
Et j’en passe !

La programmation complète est à découvrir ci-dessous.

En attendant de se retrouver les 3 et 4 septembre pour un week-end qui fera monter les températures, retrouve juste ici notre récapitulatif de l’EPK 2022. Si ce dernier t’a donné envie de danser au même rythme que les quelques 40.000 personnes attendues, n’hésite pas à prendre ta place. Attention cependant car ces dernières partent (très) vite.

Pour terminer sur de bonnes notes, découvre la playlist officielle du festival :

[ALBUM] La deuxième partie de « Dissidænce » de Vitalic vient de sortir, la tournée peut commencer

Cinq mois se sont écoulés depuis que Vitalic a sorti Dissidænce episode 1 à l’occasion des vingt ans de carrière de l’artiste. Comme promis, à quelques jours du début de sa tournée, le producteur français est de retour avec Dissidænce episode 2 et, on ne va pas se mentir, c’est une vraie claque qu’on se prend.

Le premier extrait, The Light Is A Train, est sorti il y a trois semaines, et on devait se douter que ce qui nous attendait ne nous laisserait pas de marbre. La preuve en écoutant ces sept nouveaux titres.

À commencer par Sirens qui ouvre le bal, une sorte d’électro-choc loin d’être désagréable. S’en suivent alors cinq titres qui rappellent le Vitalic d’antan en puisant dans une techno sombre, inscrite dans une ambiance plus froide que celle du premier volet de Dissidænce.
Marching, l’avant-dernier titre de cet opus est un véritable banger qui nous emmène hors du temps, dans une toute autre dimension : celle de la mélancolie et de la poésie ; ancrées dans l’ADN de l’artiste.
Et puis Winter Is Coming vient boucler la boucle de ce double album, et c’est tout bonnement magnifique, une outro digne du grand art que fait Vitalic depuis le début des années 2000.

Dissidænce episode 2 est un album qui revient aux sources du producteur, un album qui nous replonge dans les raves techno des 90’s, un album qui nous fait nous sentir vivant de la première seconde à la trentième minute.

Si ce disque s’écouterait bien en boucle dans nos casques, il nous tarde déjà de retrouver Vitalic sur la scène de l’Accor Hotel Arena le samedi 12 mars ou encore, pour les plus chanceux, sur la route des festivals de cet été.

[ALBUM] Vitalic fête ses 20 ans avec « Dissidænce épisode 1 »

2005 : Trahison. 2009 : Poison Lips. 2012 : Stamina.

Trois titres parlants, tu me diras. Si c’est derniers ont fait de lui une des figure emblématiques de la French Touch depuis les années 2000, lointaine est l’idée de s’arrêter en cours de route. Après son dernier album Voyager sorti en 2017, le producteur caméléon Vitalic signe son grand retour avec huit nouveaux titres extraits d’un double album, DISSIDÆNCE.

Au cours de cette année, trois singles annonçaient déjà la sortie de cette première partie d’album : Carbonized, un premier extrait qui présageait un retour très attendu, 14AM, un titre plus vaporeux et enfin, Rave Against The System en duo avec Kiddy Smile qui nous rappelait l’énergie inimitable que l’on retrouve en rave. C’est clair, net et précis, Vitalic est bel et bien de retour pour faire danser nos corps et nos âmes.

Au sein de Dissidænce épisode 1, on peut retrouver de la pop, du rock, de la techno et parfois même une once de punk si l’on tend bien l’oreille. Vitalic est un artiste touche-à-touche, et c’est bien pour cela que ce nouvel opus est divisé en deux parties :

En le composant je me suis rendu compte que huit titres me semblaient trop peu pour un album et seize vraiment trop et du coup j’ai décidé de couper le tout en deux ! – Vitalic

Ces premiers huit titres font figure de très belle introduction à ce qui arrive par la suite, à savoir un disque encore plus hardcore, signant un retour aux sources et un condensé de ce que le producteur sait faire de mieux. Entre titres électro-disco, punk-électro, beats martiaux et gimmicks électroniques, on ne peut s’empêcher de penser que la suite nous impressionnera encore, encore et encore plus.

Si Vitalic est connu pour ses titres énergiques et pour ses remixes effrénés pour le grand Etienne Daho ou pour la DJette Louisahhh, n’oublions pas de préciser ses live shows sont tout aussi remarquables.

Et, tu t’en doutais peut-être, mais livrer un album sans scène à la clé n’était pas envisageable. Rendez-vous donc le 12 mars 2022 à l’Accor Hotel Arena (Paris) pour fêter les 20 ans du producteur, tout en laissant nos corps être habités par la musique de ce maestro de la musique électronique.

[ALBUM] Le Palais d’Argile de Feu! Chatterton

Après avoir remplis des centaines de salles de concert, après avoir eu deux disques d’or, deux nominations aux Victoires de la Musique et après nous avoir régalé avec des lives pour rendre plus gais nos couvre-feux, Feu! Chatterton nous présente son Palais d’Argile, le nouveau chef d’œuvre des dandys parisiens.

C’était ce que Musicaléomentvotre attendait le plus : le retour des poètes des temps modernes.

Accompagné par le très grand musicien et compositeur de musiques électroniques Arnaud Rebotini, le groupe continue de donner un second souffle à la chanson avec ce troisième album. Feu! Chatterton a ce don de transformer des mots simples en des récits dédaléens, dans lesquels on prend un malin plaisir à se perdre.

Palais d’Argile est un disque d’1h10 somptueux.
C’est un album qui fusionne chanson française et musique électronique, quatorze titres qui suspendent le temps et qui te font tantôt danser, tantôt frissonner tout ton corps.

Feu! Chatterton a su crée un nouvel album aussi humain qu’inhumain, qui nous invite à aller vers un Monde Nouveau. Palais d’Argile, à écouter avec son corps, son cœur et sa tête.