[CLIP] L’appel à l’aide pour la culture d’Obsimo

Alors que le duo bordelais nous rappelait il y a quelques mois les bons souvenirs que nous avions des clubs, Obsimo revient aujourd’hui avec le prolongement de leur Club Memories, avec une live session qui nous remémore l’époque avant la pandémie mondiale.

Guitare et machines sous le coude, un fond cinématographique à leur effigie et un jeu de lumière comme au bon vieux temps, Obsimo nous présente Humdrum, un titre tout aussi dansant que nostalgique.

Plongés dans une salle vide, cette live session est un nouvel appel à l’aide pour la culture, un titre techno et pop qui représente le sentiment monotone voire triste que nous ressentons depuis presque un an face à cette absence de sociabilité et ce vide culturel.
En totale immersion dans le lieu mythique bordelais qu’est le Krakatoa, ce plan séquence nous plonge dans une salle déserte dans le but de nous faire vivre malgré tout une expérience musicale et visuelle comme si on y était vraiment. C’est notre seule hâte.

[CLIP] 54 et son clip viennent clore ton année

C’est l’histoire d’une rencontre entre un rappeur (5) et une chanteuse-pianiste-trompettiste (4) qui décident de s’allier à un batteur et beatmaker connu sous le pseudo de Cocodrums.

Il y a deux ans, le duo 54 voit le jour, pour le bonheur de nos oreilles.

À l’aube de l’année 2018, 54 sort son premier album éponyme et entièrement fait maison, alors composé de quatorze titres.
Il peut s’avérer être difficile de classer le duo dans un seul et unique genre musical. En effet, à travers ce premier disque, 5 et 4 touchaient à tout et nous montraient plusieurs de leurs facettes : un mélange entre rap et jazz, en ajoutant une pincée de trap et de cloud, le tout pour faire un arrêt dans le temps et créer 48 minutes de légèreté.

Deux ans plus tard, le duo revient avec deux clips : Respire premièrement, suivi de killu sorti récemment.

Ce dernier single et clip à tout pour plaire : doté d’une prod aux multiples influences comme d’habitude, killu vient apaiser les cœurs en cette fin d’année. C’est un titre léger et aérien à écouter sans modération. L’arrivée de ce nouveau clip qui vient clore ton année est-elle un message pour dire « 2021, on est là » ?

[CLIP] Plongés dans les rêves d’Oracle Sisters

Si Oracle Sisters ne sont pas des sœurs, le trio reste quand-même lié à sa manière.

Premièrement, par leur amour pour la musique. À travers leurs titres, Oracle Sisters recréent une folk à la française, mélangeant inspirations des 60’s et de notre époque. Deuxièmement, les trois artistes ont une passion commune pour Paris qui, comme nous le verrons plus bas se reflète extrêmement bien dans leur musique. Pour finir, Lewis Lazar, Christopher Willatt et Julia Johansen qui nous viennent tout droit d’Irlande, du Danemark et de Finlande, sont extrêmement talentueux. Preuve à l’appui.

Un tout premier EP est sorti cet été sous le nom de Paris I, et il vaut le détour. Tu pourras reconnaitre la nonchalance de Papooz, le côté solaire de Mac Demarco et la légèreté de Whitney ; le tout rassemblé en un disque de six titres qui nous ont bercé tout l’été.

Pour terminer cette année en beauté, car OUI c’est possible, Oracle Sisters a sorti il y a quelques semaines The Dandelion. C’est une invitation au voyage, ou plutôt le grand plongeon dans un rêve qui se répète et duquel on n’arrive pas à s’extirper.

Si tu cherchais encore le titre qui pouvait apaiser tes repas de Noël et te permettre de commencer du bon pied 2021, cesse tes recherches : tu l’as sous le nez. Et peut-être bien qu’un deuxième EP pour t’accompagner toute l’année est en route, who knows ?

[ALBUM] Marc Rebillet n’est pas un artiste, c’est un performeur

Si tu es féru.e de découvertes musicales et que tu es tout le temps en quête de LA pépite à faire écouter à tout ton entourage, sache que tu es tombé.e sur la bonne page.

Je te présente Marc Rebillet.

Marc, c’est un artiste et youtubeur franco-américain qui s’est lancé dans la musique. C’est un artiste ou, que dis-je, un performeur doté d’un pouvoir incroyable pour improviser et composer des titres sous tes yeux en plein set, ou pour apporter un peu de good vibes sur Instagram.

En octobre, il a sorti Loop Daddy III, soit un album de 19 titres et je t’en parle aujourd’hui car, après avoir fait mon bilan musical annuel, je me suis rendue compte que ce disque était probablement ma découverte de l’année.

Marc Rebillet est un génie. Ou un extraterrestre. Ou peut-être bien un mélange des deux.

Il fait partie de ces artistes qui peuvent te chanter une chanson type gospel, suivie d’une chanson très funky et finir par se lâcher complètement pendant son set en créant un titre contre Trump avec l’aide de son public.
C’est un artiste qui peut te sortir un titre de 43 secondes pour ne t’envoyer que des good vibes, mais qui deux semaines plus tard peut faire un live de trois heures afin de se féliciter d’avoir le million d’abonnés sur sa chaine YouTube.

Marc Rebillet est le maître de la « non prise de tête », un interprète incroyable et bien sur un professionnel pour ajouter de l’humour dans sa musique. Il est à la fois touchant et épatant quand tu le vois sur scène, mais également quand tu te poses pendant 43 minutes en écoutant Loop Daddy III. Tu passes un peu par toutes les émotions grâce à ce disque, ce qui est en parfaite cohérence avec l’année que nous venons de vivre.

Ne serait-ce d’ailleurs pas ce que nous recherchons, nous auditeurs, lorsque nous découvrons un artiste, un album ?

Aujourd’hui, Marc Rebillet est le musicien mélomane et touche-à-tout qu’il faudra surveiller d’extrêmement près en 2021. Cet énergumène est là dans le simple but de nous en mettre plein la vue, et je pense sincèrement que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Ci-dessous, l’album à écouter dans son intégralité. Attention les oreilles, tu n’es pas prêt.e pour ce qui va suivre.

[ALBUM] Oh… La Belle Vie

La relève de la french pop nous vient tout droit de Saint-Étienne.

Sur Musicaléomentvotre, on a déjà parlé de Terrenoire ou encore de Fils Cara, mais également si tu te souviens bien d’un super groupe nommé La Belle Vie. Et ce dernier vient de sortir son premier EP, Bluettes.

Alors que la french pop se fait de plus en plus entendre aux quatre coins de la France (mais pas que), La Belle Vie revient avec six titres tantôt solaires, tantôt plus sombres. Car oui, c’est de ça qu’est faite la belle vie : de hauts et de bas.

Le quatuor stéphanois explore aussi bien la chanson que le rap, les balades et hits dansants et propose alors un EP à leur image, c’est-à-dire aux multiples facettes et influences. La Belle Vie sait comment nous faire danser, notamment avec Ma Piscine dont on parlait cet été, mais sait également nous faire verser quelques larmes avec le dernier titre du disque, Promesse.

C’est un EP sans-faute et qui nous fait du bien que vient de nous livrer La Belle Vie, partageant alors six titres légers et chantés sans prétention. La scène stéphanoise est à surveiller de très près…

En collaboration avec Marie Mougin

[ALBUM] Ucyll & Ryo, rois des bangers

Bienvenus au sein de l’Amour Hotel.

On ne présente plus Ucyll & Ryo, les rois des bangers, les dieux du pogo, les maîtres de l’ambiance nocturne. Les jeunes rappeurs issus de la nouvelle vague musicale du rap français comptent à leur actif un EP sorti en 2019 sous le nom de Chroma, ainsi que les clips de Ce soir et de 318.

Aujourd’hui ils reviennent avec Amour Hotel, un EP dont le titre fait directement référence aux Love Hotels du Japon. Ils en veulent autant qu’ils nous en donnent en nous livrant ces 11 titres aux multiples influences, en respectant bien évidemment leur propre univers.

À travers ce nouvel EP écrit et composé lors d’un voyage au Japon, Ucyll et Ryo ont réussis à créer une parfaite et unique cohérence musicale avec des prods à leur image ainsi qu’une écriture empruntée à leurs diverses expériences de la nuit parisienne.

En effet, c’est à leur manière que le duo évoque leurs rapports à la nuit, aux autres et à ses amours sans lendemain ; à l’art ainsi que leurs visions de la surconsommation émotionnelle et matérielle qu’ils vivent en tant que jeunes adultes.

En collaboration avec Roman Tayakout – Jeune à Jamais

[ALBUM] Théo Goude, ou l’artiste à surveiller en 2021

« Nous sommes tous comme des poissons dans un bocal« .
Telle est la phrase qui résumera Fishes in a Tank.

S’il y a bien un artiste que tu vas devoir surveiller de (très) près en 2021, c’est Théo Goude. Naviguant entre Paris et New York, Théo a déjà travaillé avec plusieurs nouveaux talents sur lesquels il faudra également garder un œil : Pab The Kid, Alexia Jain, James the Prophet ou encore Olga Kiav pour ne citer qu’eux.

C’est, la majorité du temps entouré par ses proches et ses amis que Théo Goude nous livre son sixième projet, j’ai nommé Fishes in a Tank.

Sorti sur toutes les plateformes le 8 décembre, c’est avec 15 artistes venus des quatre coins du monde et aux diverses influences que Théo a décidé de créer son projet. Parmi eux : des chanteurs, rappeurs, beatmakers.

Fishes in a Tank nous propose donc une mixture entre chanson et rap, entre sensibilité et beaucoup de puissance, et nous rappelle que le bon et le mauvais peuvent être mélangés dans le seul but de créer quelque-chose de beau, de fort et d’authentique.
Alors, si tu avais un doute sur le fait que même les jeunes artistes indépendants ne peuvent pas épater la galerie, je suis honorée de t’annoncer que : tu t’es trompé.e.

Selon Théo Goude lui-même, cet album sort « la beauté de la médiocrité », et propose alors 16 titres qui ont chacun un petit quelque-chose qui pourra plaire à quiconque écoutera ce CD.
Bien que ce dernier ait plusieurs chansons qui mentionnent la peur ou encore l’anxiété, Fishes in a Tank est un album qui insiste sur le fait que toi comme moi vivons les mêmes émotions, mais de manière différente.

Ce disque est porteur d’espoir(s).

Fishes in a Tank marque la fin d’une ère et le début d’une nouvelle : celle d’une jeunesse qui décide de se soulever et de s’unir pour apporter une once de positivité dans ce monde de fou.

À ces artistes talentueux et à qui appartient l’avenir : NEMO, Savage the Prophet, A.C.F, Sarah Sey, Xavier Jaeger, Yann N, Laetitia Hugues, Olga Kiav, SkinnyMarley, Paulo Goude, Jasmine Rose, Clédor, Nalla, Naomi CHVLN, Alexia Jain et bien évidemment Théo Goude.

[ALBUM] Place à la réouverture des clubs artificiels avec Tour-Maubourg

Il est inutile de préciser que les artistes, intermittents du spectacle, techniciens et tous autres corps de métier liés à la culture et à l’évènementiel sont complètement mis à part durant cette crise que nous nommons « coronavirus ». Il est également inutile d’évoquer le fait que les mondes de la nuit et de la fête ne voient plus que du noir, sans jeux de lumières stroboscopiques.

Cependant, il reste important de rappeler que même si beaucoup de choses nous ont été enlevées pendant ces douze derniers mois, rien ni personne ne pourra nous supprimer la liberté de danser.

Tour-Maubourg en est la preuve en personne.

Alors que la pandémie bat son plein, le DJ revient battre la mesure avec son premier album sorti sur le mythique label parisien Pont Neuf Records. Paradis Artificiels, titre qui fait directement référence à un poème de Baudelaire, est composé de huit titres qui te remémoreront le bien-être que peuvent te procurer les clubs, la chaleur humaine et la musique lorsqu’elle est jouée très forte.

Baudelaire disait : « Le bon sens nous dit que les choses de la terre n’existent que bien peu, et que la vraie réalité n’est que dans les rêves ».

L’amour est au centre de cet album (La révolte du cœur et Ode to Love), et le DJ quant à lui flirt également de son côté, avec des sonorités jazz et house.
Paradis Artificiels te donne envie de danser (Diffraction rythmique, L’invitation au voyage et Le vol. du corbeau), mais aussi l’envie de refaire le monde (Saint thé à la menthe et Inaptitude).
L’album se termine sur Les mots et une note downtempo rêveuse aux sonorités dub, qui te donneront envie de voyager vers un paradis artificiel.

Alors comme le disait Christine & The Queens : « Si tu ne peux pas aller en club, sois le club ».
À bon entendeur.

En collaboration avec Thomas Prunier – Pont Neuf Records

[CLIP] Des chansons de love signées Zoo Baby

J’ai une théorie qui assure que l’avenir de la musique est forcément belge ou canadien. Honnêtement, je ne pense pas faire fausse route.

Concentrons nous sur le cas de Zoo Baby. Deux mois presque tout pile après la sortie de son premier single Une métaphore de l’amour, le jeune canadien qui se lance dans un projet solo revient avec Par tes yeux, mélangeant sons analogiques et synthétiques. Ouahou !

Par tes yeux, c’est une chanson de love chantée dans un karaoké, qui jongle entre le son de Julian Casablancas des Strokes (<3) et le côté fleur de peau et nonchalant de notre Philippe Katerine national. Si tu mixes bien les deux, ça donne Zoo Baby. Comme quoi, la théorie que j’ai soulevé deux paragraphes plus haut s’avère être : complètement plausible.

On se donne rendez-vous en 2021 pour une année meilleure et (surtout) pour voir comment Zoo Baby compte nous en mettre plein les yeux. *Alerte spoil* : on risque bien de parler d’un album…

En collaboration avec Marie Mougin

[ALBUM] Penny Shears, baladin discret

Qui a dit que la folk-rock ne pouvait pas être modernisée convenablement ?

Alors qu’il a sorti ses deux premiers singles Guilty et Tracy Ruth entre cet été et cet automne, Seth aka Penny Shears et ses acoolytes nous dévoilent maintenant leur tout premier album.

C’est un croisé entre des influences d’ici et d’ailleurs (Neil Young, Marc Bolan), et une musique à la fois moderne et rétro.

À travers les neuf titres de cet album, Penny Shears nous rappelle qu’un musicien est à la fois un artisan, un conteur d’histoires et un baladin discret. Enfin, même si tout cela est plus simplement la description de ce qu’est un bon songwriter.

Bien que l’album ait été écrit entre New-York et Genève, tu verras bien en l’écoutant que Seth et n’a pas omis de rajouter une touche de soleil et de groove… ça fait chaud au cœur.

En collaboration avec Sarah Deliege

[ALBUM] Des nuages dans la tête avec La Place

C’est l’histoire de trois potes qui ont décidé de faire de la musique ensemble.

La Place, c’est un groupe dont tu as déjà peut-être entendu parler depuis l’année dernière si tu es féru de découvertes musicales. Léo, Samuel et Joseph ont sorti en juillet 2019 leur tout premier EP, Café Gourmand alors composé de six titres qui nous montraient de quoi le trio était capable.

Il faut savoir que depuis ce jour, plus rien ne peut les arrêter.

Et pour preuve ! Un confinement et quelques mois plus tard, La Place sort un double EP, soit de quoi nous permettre de faire un Aller-Retour vers un Nouveau Monde.
Alors que le premier EP nous a montré toutes les facettes du groupe, ce nouvel opus marque un renouveau pour le groupe.

Sur une totalité de six titres, les ambiances et les instrumentales varient, permettant alors au trio d’avancer dans une quête vers un certain réconfort.

Entre 2-step, trap et drill, textes introspectifs et pleins d’espoir, ce nouveau disque ne peut que te plaire, que tu sois fin connaisseur ou simple auditeur de l’univers rap / hip-hop.

[CLIP] Théo Goude revient avec un sixième projet

Quand la machine est lancée, on ne l’arrête plus.

Alors qu’il compte déjà cinq beaux projets dans la musique à son tableau en seulement trois ans, Théo Goude n’a pas dit son dernier mot.

Il oscille entre Paris et New York, mais également entre chanson et rap. La preuve en musique avec son nouveau clip Angelic, extrait de son prochain album à paraitre début décembre.

Angelic est une chanson écrite à Montréal, après quelques verres et un élan de nostalgie. Elle traite des démons que chacun renferme, et nous montre que la jalousie peut être considérée comme étant un sentiment positif dans certaines relations.

Produit par Pacific, un duo de beatmakers Néerlandais, ce titre ramène des influences d’ailleurs grâce à Yann N qui accompagne Théo, un jeune chanteur et rappeur qui vit entre la France et le Canada.

Théo Goude a toujours su nous combler à travers ses différents projets, et Angelic nous donne d’autant plus envie de découvrir Fishes in a Tank, un album annoncé comme étant basé sur la collaboration avec des artistes venant des quatre coins du monde.

Alors, hâte ?

[ALBUM] Le premier EP de James Baker, représentant de la nouvelle vague pop française

Qui doutait sur le fait que l’avenir de la musique était jeune, frais et pop ?

Alors qu’il nous a fait danser tout l’été avec Validé et qu’il a ambiancé nos meilleures soirées en petit comité en faisant des bangers avec Dans la pièce, James Baker nous a dévoilé ce vendredi son premier EP, Éphème.

Côtoyant à la fois le rap aux influences très 80’s et la pop actuelle, mêlant à la fois titres pour « turn up » le samedi soir et d’autres qui parlent à coeur ouvert de son passé, on peut dire que James Baker est un véritable couteau-suisse avec un bon bagage.

Le fait que James Baker écrive et compose ses textes depuis sa chambre, entouré de ses potes fait déjà de lui un artiste touche à tout, multifonctions et talentueux. À travers ce premier EP, il écrit des textes avec sa vision la plus sincère soit celle d’un jeune adulte qui n’a pas encore toutes les réponses à ses questions et qui n’a pas encore vécu.
Comme quoi, le confinement a beaucoup de bon chez certaines personnes.

La machine est lancée, et qui osera dire que l’ascension de James Baker s’arrêtera de sitôt ?

[CLIP] L’ode à la femme d’IsaAc Bonnaz et Habiba Valentina

C’est un mélange d’influences et un mélange d’univers.

Isaac Bonnaz et Habiba Valentina sont deux musiciens qui mélangent blues, soul, variété française et frôlent la ligne de la world musique.
Leur deuxième collaboration sur Encens n’est autre qu’une nouvelle belle chose pour nos oreilles.

À travers ce nouveau titre et le clip qui l’accompagne, le duo compte une ode à la femme en dressant les portraits contemporains de six femmes, suivies dans leurs quotidiens et entrelacées par les mouvements mystiques de la chanteuse.

De quoi s’échapper du contexte chaotique qui règne autour de nous.

[SINGLE] Pépite nous fait rêver encore plus fort

Souviens toi, ils étaient déjà très présents pendant le premier confinement.

Aujourd’hui, ils reviennent nous chanter des mots doux, pour nous faire encore une fois rêver de voyager encore plus loin.

Pépite, c’est Édouard et Thomas.
C’est l’histoire d’une rencontre sur une plage en 2009, d’où leur attrait pour les chansons pop aux couleurs chaudes. Pépite, c’est un mélange entre des envolées lyriques et des harmonies rayonnantes. Soit, tout ce qu’on aime.

Le tout nouveau titre du duo s’appelle Mirage, et il pourra te faire penser tantôt à de la poésie pop, tantôt à Jean-Louis Aubert.

C’est une ode à l’ailleurs. Un morceau tout en crescendo qui te donne envie d’évasion, de liberté (d’être déconfiné.e). Ils ont su captiver la Maroquinerie et la Cigale fut un temps, leur nouvelle mission est de captiver ton cœur.

En collaboration avec Caroline Beaujeu – Microqlima

[CLIP] Une soirée, un challenge : le nouveau clip de Nicolas Ly

Le truc c’était de tourner un clip express avec une équipe technique réduite et une idée centrale.

Nicolas Ly fait partie de ces bordelais exilés à Paris pour les études, avant de se consacrer pleinement à la musique. Ancien membre du groupe Applause, il lance son projet solo en 2019 avec pour défi d’explorer la langue française qui, on s’en rendra compte plus tard, lui permet d’aborder des sujets qui le touchent en plein cœur.

Armé de son piano mélancolique, d’une prod pop et minimaliste ainsi que de sa voix chaude et suave, Nicolas Ly nous dévoile le clip de Troisième sous-sol, réalisé par Élisa Baudoin.

Les images de Troisième sous-sol ont été prises cet été après une fulgurance, l’idée de clipper ce titre en express. Ni une ni deux, la réalisatrice, le producteur et Nicolas étaient dès le lendemain en plein tournage.
Comme quoi, « c’est possible de créer spontanément » comme nous le rappelle la réal.

C’est une chanson pop qui parle de relations parfois toxiques, extraite du futur prochain EP de Nicolas Ly. À la merci d’un fou furieux, pieds et mains ligotés, ce dernier est piégé dans un décor désertique et rocailleux, sans personne pour lui porter secours : une métaphore pour rappeler qu’il ne faut pas laisser tomber son / ses partenaires dans le troisième dessous.

En collaboration avec Sophie Vilain – Agence Baltimore

[CLIP] Le retour aux sources de Janus Rasmussen

Porté.es par une musique qui part à la dérive.

Alors qu’on le connait surtout pour être le deuxième membre du duo KIASMOS aux côtés d’Olafur Arnalds, Janus Rasmussen revient aujourd’hui avec un premier projet solo.

Neyð, c’est le titre que donnerait Janus s’il devait faire un écrit sur ses retours aux sources. À la place, il a composé trois nouveaux titres qui marquent un réel tournant pour le compositeur.

Ce triple single est une fusion magistrale d’instrumentalisation acoustique et de musique électronique. La preuve que les expérimentations sonores n’apportent que du bien autour de nous.

Dans ce dernier clip, les voix flottent et sont conduites par un piano léger, jusqu’au moment où, ça y est, le rythme diffère et nous emmène vers de nouveaux dancefloors.

Janus Rasmussen nous propose quelque-chose de nouveau : c’est encore une fois tout aussi expérimental que passionnant.

En collaboration avec Victoria Perlini – Le Tigre Noir

[ALBUM] Balade entre les flashs de Dajak

Il a commencé au conservatoire en prenant des cours de guitare avant de s’intéresser à l’univers reggae / dancehall.

À 22 ans, le beatmaker et interprète Dajak a su s’imprégner de son propre flow en mélangeant sound system, trap et hip-hop, apportant alors un vent de liberté à l’univers de la musique actuelle.

Dajak a un pied dans le monde de la culture rap et hip-hop depuis bien des années, mais ce n’est pas pour autant qu’il s’empêche de frôler la frontière entre le rap et le chant.

En juin, il a sorti son premier EP Flash, soit 6 titres parsemés de flashs, permettant au temps de se figer et de laisser place à la mélancolie.

Balade entre des flashs…

… Qui parlent de problèmes, de rêves et d’ambitions. Qui permettent de faire le point sur le monde qui évolue : finis les futilités. Dajak nous fait danser, nous fout les poils, en faisant des clins d’oeil à ses influences de toujours et en jouant sur la mélancolie.

Ces six titres où l’artiste se libère nous rappellent que tout est éphémère et que l’avenir nous attend la porte grande ouverte. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour foncer ?

En collaboration avec Yoann Tome-Mestre

[CLIP] Le rap français mis au goût du jour avec Ucyll & Ryo

Il est quatre heure sur le boulevard, j’sais pas quelle heure dans ma tête.
C’est la phrase que j’aurais pu dire si en ce vendredi je sortais faire la fête.

En 2018, le duo Ucyll & Ryo a sorti un EP, et entre temps, ils ont pu nous faire « pogoter » dans des salles emblématiques de la découverte de nouveaux talents telles que le Gibus ou le Gambetta Club.

En décembre, les boys sortent Amour Hotel, leur second opus. Et on a le droit à un extrait aujourd’hui avec leur nouveau clip : Ce soir.

C’est un mix entre la banlieue parisienne et le 18ème arrondissement de Paris, entre des voix planantes et autotunées, une image moderne et futuriste. Ils sont jeunes mais ambitieux, et ont su comment s’imposer et trouver leur place dans la nouvelle scène du rap français.

Produit par Nxxxxxs, Ce soir n’est qu’un avant-goût de ce qu’Ucyll & Ryo nous préparent pour leur deuxième EP. On en veut encore, et ça risque d’être plus chaud bouillant que ce qu’on ne croit.

[CLIP] KLON est complètement à l’west (et on aime ça)

Bouge sur le beat
Dans le vent, laisse toi aller
Ferme les yeux, vire à l’west

Confinés dans leur maison, les pensées vagabondent. Adieu béton, adieu modèle standard et bonjour la liberté. Celle de s’enfuir, de se déconnecter du réel, d’aller vers l’horizon et de planer.

Si tu es toi aussi confiné.e, rejoins nous à l’West, avec le nouveau clip de KLON.

Ici, “être à l’ouest” se veut être une expression méliorative, dédiée à l’imagination, à la liberté encore une fois ou voyage. Avec KLON, on ne cesse de danser, que ce soit en club (#rip), dans un lac ou encore en traversant une campagne. Il y fait bon vivre, et c’est totalement ce dont on a besoin ces temps-ci.

Comme quoi parfois, il est bon d’être un peu à « l’west ».

En collaboration avec Tomboy lab

[CLIP] L’amour, vu par The Pirouettes

Quoi de mieux pour annoncer un double album que de sortir un double single ?

Après leur séparation amoureuse, on pouvait craindre la fin de l’idylle qu’entretiennent Léo et Vickie des Pirouettes. Que nenni !

Le duo originaire d’Annecy revient aujourd’hui avec un double single, ET un double single : Encore un peu d’amour et Ciel radieux.

The Pirouettes se partagent la tâche : Léo qui chante principalement sur Encore un peu d’amour et Vickie qui nous envoûte sur Ciel radieux.

Cependant, qui tendra bien l’oreille remarquera que les deux anciens amants se répondent à travers ces deux chansons. Sur fond de pop, le thème principal reste l’amour partagé. Les Pirouettes s’adressent des mots remplis de tendresse et d’espoir, discrets d’un équilibre possible.

Leur idylle est mise en musique, le tout promettant un double album de qualité.
Il me tarde d’être en 2021.

En collaboration avec Balkis Bouhouch, Scopitone Media

[CLIP] Galo DC nous emmène à la plage avec son nouveau clip

Avec vue sur la mer au loin, Galo DC compte bien nous emmener hors de notre lieu de confinement avec son tout nouveau titre chaud bouillant.

Alors qu’on gravit les bâtiments à travers le clip d’À la plage, l’artiste nous invite à contempler la plage et les souvenirs (plus ou moins) lointains qu’on en garde.

On se pose pendant 3min27 en se laissant bercer par Galo DC qui nous chante la plage à la fois chaude et froide sur un rythme chaloupé.

À écouter sans modération pour notre santé mentale.

En collaboration avec Jérémie Charrier

[SINGLE] Glabs et la distorsion du temps

Temps : n.m.s : Notion qui rend compte du changement dans le monde. Il n’en existe pas de mesure.

D’abord ingénieur du son, c’est après avoir commencé dans l’obscurité des studios parisiens que Glabs a pu vivre des collaborations avec des grands noms (Lenny Kravitz, Alicia Keys ou Michel Legrand pour ne citer qu’eux).
Violoniste, pianiste et guitariste, il décide finalement de quitter les « vrais » instruments pour se mettre aux machines plus électroniques et hypnotisantes.

Aujourd’hui, il est de retour avec Hours, extrait d’un nouvel EP à paraître en 2021.

C’est un titre électro-pop hautement atmosphérique, magnétique et sophistiqué.

Glabs s’interroge sur le temps qui se suspend quand le moment est trop intense, ou au contraire s’écoule t r è s lentement. Il ne se prive pas d’accélérer, de ralentir et de contrôler la vitesse de son titre dans un slow motion parfait.
Un second titre issu de la B.O du film Les Cobayes sortira le 25 novembre.

En collaboration avec Suzon Depraiter

[ALBUM] Janie, la petite blonde de la scène pop

Elle écrit et compose, nous chante des ritournelles et ses maux.

Janie a la vingtaine et sait s’imposer sur la scène de la pop française accompagnée de sa voix murmureuse de chansons douces et acides, intemporelles et inscrites dans l’air du temps.

Après avoir sorti une saga de piano / voix, Janie nous a livré à minuit son tout premier EP, Petite Blonde.
Cet opus est aussi dansant que touchant et à travers ce dernier, on retrouve une Janie plus sincère et introspective que jamais.

C’est probablement l’étoile montante de la pop romantique et mélancolique.

Petite Blonde c’est l’histoire de Janie.
L’EP est composé de cinq titres où elle nous laisse des Mots (pas si) Virtuels notamment avec Foé sur fonds de piano simples ou sombres, des titres qui nous donnent envie de retourner en Discothèque pour enfin se lâcher à travers des mooves endiablés. Et si Janie sait te faire danser sur sa pop vintage, elle saura aussi comment faire frissonner ton corps tout entier avec Gremai et Mon Idole.

Alors reconfiné.es oui, mais bien accompagné.es.

En collaboration avec Balkis Bouhouch – Scopitone Media

[ALBUM] Teorem et ses punchlines conscientes

En 2016 il a fait un disque. En 2017, il a monté son label. En 2018, il a fait un autre disque et en 2019 il a sorti deux singles.

En 2020 et ce malgré notre ami le Covid-19, il a sorti un troisième disque. C’est Teorem.

Teorem est un parolier et producteur qui fait passer la conscience avant les punchlines et les instruments avant les boucles. C’est un artiste qui s’inspire de musiques d’ici et d’ailleurs, de la scène électronique et des sound systems pour nous proposer des singles qui le représentent à merveille.

Après avoir conquis le cœur de Radio Nova (et celui de Musicaléomentvotre), Rémi Libéreau de son vrai nom revient avec Trois X Rien, un EP de cinq titres à écouter sans modération.

Sur ce dernier disque, on réfléchit, on est nostalgique et on danse tout autant car c’est un EP plus joyeux que les précédents. En même temps, ce n’est pas un peu la seule chose dont on avait réellement besoin cette année ?

En collaboration avec Fabien Furst