[LIVE] Sous le Radar lance la première édition de son festival, avec une programmation aux petits oignons

Le 18 janvier, Sous le Radar dévoilait LE projet résultant de son travail durant les derniers mois : la première édition de son festival. L’association existant depuis 2022, a pour but de développer et de s’occuper de la promotion de talents français, en les accompagnant dans la réalisation et la production de leurs projets, tout en les aidant à organiser les évènements qui pourront les mettre en lumière. Un an après la création de Sous le Radar, quelle meilleure idée pouvait détrôner celle de créer un festival… avec la crème de la crème des talents émergents ? Aucune, et c’est pour ça qu’ils l’ont fait.

Afin de mettre à l’honneur les talents du territoire, Sous le Radar s’installera alors le 11 mars au Point Ephémère, salle emblématique de la capitale qui longe le canal Saint Martin. Et qui dit lieu incroyable, dit programmation à la hauteur également, cela va de soi. Pour cette première édition, le festival s’offre le luxe complet : 9 concerts et 2 DJ sets, soit dix heures de musique non-stop.

La question que tout le monde se pose, est inévitablement celle de savoir ce qu’on retrouvera pendant cette demie-journée 100% musicale. Et la réponse saura en ravir plus d’un. En effet, Sous le Radar ne se limite à aucun genre ou style de musique : du hip-hop à la folk, en passant par la musique instrumentale et la musique électronique, sans oublier la variété française ou encore le jazz… l’association laisse carte blanche à la salle qui l’accueillera, pour varier les plaisirs de son public venu découvrir les pépites de demain.

LA TETE D’AFFICHE : BLOND

Après un premier EP sorti en septembre 2022, Pour La Vie Entière, Blond a été choisi pour être la grande tête d’affiche de la première édition du festival. Si certains le classent déjà dans la case d’artiste à suivre en 2023, ce n’est pas pour rien.

Porté par sa voix androgyne et sa pop mélancolique, il faisait guichet fermé lors de ses concerts au Pop Up! du Label et à La Boule Noire. Et puis, n’oublions pas qu’il faisait aussi les premières parties d’artistes de toute une génération comme Adé, Izia, Barbara Pravi ou encore Malik Djoudi…

A surveiller de très près, mais surtout à découvrir le 11 mars !

LA TOUCHE FINALE : ABRAN

Pour varier encore plus les plaisirs, nous apprenions début février qu’un nouveau talent venait clore la programmation du festival.

ABRAN rejoint donc cette première édition, pour proposer une expérience live des plus poussées. Car oui, en plus de proposer un voyage sonore, la nouvelle tête de la musique électronique poussera la prestation à son apogée, en livrant en même temps que sa musique une performance visuelle.

Après avoir sorti un premier EP en novembre 2022, Fram et fait ses preuves lors d’une des premières parties d’Arnaud Rebotini, ABRAN s’attaque désormais au Point Ephémère, duquel nous ne ressortirons pas indemnes.

Pour résumer, le festival Sous le Radar est la date à noter de suite dans son agenda. Tout se passera au Point Ephémère, pour le plus grand bonheur de chacun d’entre nous. Tu aimes la pop, la variété, la folk ? Viens. Tu préfères le hip-hop, le rock, le jazz ou encore la musique électronique ? Viens. Tout le monde y trouve chaussure à son pied.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

• Le lieu : Point Ephémère – 200, quai de Valmy, 75010.
• La date : Samedi 11 mars 2023, de 16h à 3h (et plus si after).
• Le prix : 25 euros en tarif normal, 35 euros après 20h.
• La page de l’évènement, et l’accès à la billetterie.

POUR DECOUVRIR LES ARTISTES EN AMONT :

[ALBUM] Après un premier album à succès, le français MALO’ tease le second avec son EP « Pause »

Est-il réellement trop tard à cette période de l’année pour parler des newcomers ?
Alerte spoiler : la réponse est non. De toute évidence.

Alors que nous arrivons à la fin de l’année, il est toujours bon de faire une petite piqure de rappel sur ces artistes qui nous ont marqué, qui se sont démarqués en 2022. C’est le cas de MALO’, jeune caennais de moins de trente ans qui a réussi à retenir notre attention avec son nouvel EP de cinq titres, Pause.

Certains ont très probablement déjà entendu parler de lui, notamment en 2017 grâce à son premier album Be/Être. Ce dernier a clairement marqué les esprits (à tel point que le magazine Le Figaro classe Malo’ comme faisant partie de la nouvelle vague de chanteur français), mais le meilleur rester évidemment à venir.

Complètement autodidacte et élevé musicalement parlant par les meilleurs, à savoir John Stone pour ne donner qu’un exemple, ce nouvel EP est la première porte « ouverte » qui nous dirige vers un avenir prometteur, qui verra le jour dès 2023.
Après avoir arpenté la France et ses horizons, avoir vécu une partie de sa vie en Australie aux côtés de sa maman et assuré les premières parties d’artistes comme Vianney ou Charlie Winston, MALO’ revenait fin octobre avec un disque mature et moderne.

Musicaléomentvotre l’a écouté une dizaine de fois, c’est vrai, mais il faut dire que ce disque est d’une grande réussite.

Pause est le parfait mélange entre pop et rock, variété française et influences britanniques, musique rétro et touches de gospel… MALO’ nous livre donc un EP 100% fidèle à lui-même et authentique, qui nous prouve que même en ayant moins de la trentaine, manipuler les nombreux genres et styles musicaux qui nous entourent (sans entrer dans le « too much » et dans la caricature) est chose largement faisable.

Si nous retrouvions de belles collaborations déjà il y a cinq ans, à savoir Jean-Louis Aubert et Charlie Winston, MALO’ décide de mettre la barre encore plus haut pour ce retour en s’associant à d’autres grands noms de la musique pour réaliser cet EP. Sage (Lomepal, Clara Luciani), Hugo Lab (Bon Entendeur) ou encore Charlie Winston et les musiciens de L’Impératrice ont contribué à faire de ce disque un petit bijou de la chanson française.
Dans ce dernier, on y retrouve une musique avant-gardiste, jeune, pop et fraîche, un duo (magnifique, très certainement notre titre préféré) avec la célèbre Julia Stone… soit tout ce dont on rêve de voir sous les projecteurs de la scène française.

Mais avant de fêter 2023 et la suite de l’aventure, nous nous donnons rendez-vous le jeudi 8 décembre au 1999 (Paris).

L’occasion parfaite pour découvrir l’univers scénique de l’artiste, et d’écouter dans les meilleures conditions ces cinq nouveaux titres, extraits de Pause.

On s’y voit ?

Si tu ne peux pas te joindre à nous, sache qu’il existe toujours des solutions. En effet, il se pourrait que MALO’ revienne dans la capitale… en mars… à La Boule Noire.

Plus aucune excuse n’est valable !

PAUSE, le nouvel EP de MALO’ est disponible sur toutes les plateformes.

[ALBUM] Pop et contrasté, le nouvel album de Black Lilys, « New Era » nous appartient désormais

Camille et Robin, artistes et frères et soeurs dans la vraie vie, ont la musique dans le sang ; et pour cause : leur mère est elle-même musicienne. Années après années, le duo évolue avec la musique qu’il écoute, passant alors de simples écoutes des Gymnopédies d’Eric Satie aux devants de la scène, notamment aux côtés d’Emilie Simon, des Dø ou encore de Pete Doherty. À l’adolescence, la musique prend un tournant qui changera le cours de leur vie : elle devient alors vitale, à tel point que Camille et Robin décident de ne faire plus qu’un en créant Black Lilys.

Après un EP en 2014 (Memories of a Blind Mind) et un premier album en 2018 (Boxes), Black Lilys revient aujourd’hui avec un album très attendu : New Era.

Depuis ses débuts, le duo unit ses forces et ses influences afin de créer et de partager une musique qui lui est propre : contrastée, puissante et sensible. Si le premier album de Black Lilys a su marquer les esprits, notamment avec le titre Nightfall choisi pour faire partie de la B.O de la série espagnole Elite, ce nouveau disque saura en faire tout autant.

New Era est un album d’une grande justesse, doté d’une urgence très sincère tant dans ses textes que dans sa musique pop, folk et tantôt rock. À travers ce disque, Camille et Robin n’hésitent pas à se mettre à nu, à composer des musiques poignantes aux rythmes épiques, et à mélanger différentes textures sonores et musicales, dans le seul but de n’en garder plus qu’une : celle de Black Lilys.

New Era est désormais disponible sur toutes les plateformes. Le duo est à retrouver le 25 novembre sur la scène du Backstage By The Mill pour célébrer sa ère nouvelle.

[ALBUM] L’hybride et mélancolique Emma Beko est de retour avec « Superficial Stains » (et c’est beau)

Initiée dès son plus jeune âge par le hardcore ou encore le punk, la chanteuse mi-péruvienne mi-canadienne a parcouru un long chemin avant d’en arriver jusqu’aujourd’hui. Emma Beko vient de sortir la deuxième partie de son album à deux parts, Superficial Stains (et c’est vraiment très beau).

Nul doute, cette dernière a trouvé sa voix et sa voie, qui s’éloignent de la sphère rock dans laquelle elle a grandit.

Après avoir vécu une première expérience en duo il y a une décennie, Emma Beko trouvait il y a près de deux ans l’envie de (re)faire de la musique en solo, pour elle et selon ses envies. Il est clair que depuis 2010, son univers musical a plus qu’évolué.

Aujourd’hui, l’artiste aux multiples influences et origines nous présente un EP de six titres alternatifs (afin de varier les plaisirs, évidemment).

Emma Beko, c’est une voix un brin roque et modeste, qui n’a besoin d’aucun artifice pour être appréciée. C’est une artiste qui reste fidèle à ses premiers amours, tout en tirant tout de même vers une certaine délicatesse au fur et à mesure que l’EP défile dans nos oreilles. Superficial Stains, c’est un concentré de musique hip-hop et de rap, avec une touche de soul et de pop, le tout porté par des batteries plus rock.

C’est un disque hybride et intriguant, cru et puissant, qui saura retenir l’attention de quiconque décidera de l’écouter.

Pour découvrir ce nouveau talent en réalité augmentée rendez ce jeudi 20 octobre aux Trois Baudets.
Un concert à ne pas louper.

[ALBUM] Mademoiselle K revient avec un album éponyme, cinq ans après « Sous les brûlures l’incandescence intacte »

On ne présente plus Mademoiselle K.
Son dernier album, Sous les Brûlures l’incandescence Intacte marquait le retour de la chanteuse sensible et rock. Connue notamment pour le succès de titres comme Jalouse ou encore Ça Me Vexe (issus de l’album du même nom en 2006), Katerine Gierak de son vrai nom n’a pas dit son dernier mot.

Aujourd’hui, Mademoiselle K est plus que jamais de retour avec un sixième album, Mademoiselle K.

Mademoiselle K est un disque qui regroupe cinq années d’écriture et de composition, pour garder onze titres qui constituent cet album de 35 minutes. Sa première particularité ? Il n’a pas été créé seul. En effet, plus de 2000 fans ont contribué à la naissance ce dernier grâce à la plateforme Ullule, pionnière du crowdfunding. Et tant mieux.

Ici, Mademoiselle K nous chante la vie sur fond de guitares électriques ou de guitare acoustique, toujours accompagnée par sa voix reconnaissable parmi de nombreuses autres : un brin cassée et alarmante, mais toujours avec beaucoup de sensualité. C’est un peu ce qui fait qu’on l’aime tant depuis des années, non ?

Mademoiselle K chante des chansons qui s’écoutent seul.e ou à deux, sur une enceinte avec le volume tourné au plus fort ou au contraire tout bas pour discerner chaque note de l’album, en faisant corps dans une salle de concert ou tapi dans le noir. Ce disque permet à cette grande chanteuse de se faire entendre une nouvelle fois, en proposant une poésie qui lui est propre et dont on ne se lasse pas.

Mademoiselle K, l’album éponyme, est disponible depuis le 14 octobre.

On y parle d’Intensité et de Tendresse, de Garçon Bleu et de CRS, de Chloroforme ou encore de Sueur, et bien que ces mots puissent parfois paraitre bien simples, il nous fait du bien de les entendre chantés par une grande Dame du rock français et féminin.

Mademoiselle K jouera à La Cigale le 21 novembre (et ça risque d’être intense).

[ALBUM] Après huit ans d’absence, Paolo Nutini est de retour avec un nouvel album, « Last Night In The Bittersweet »

La fin des années 80 donnait naissance à un des artistes les plus prometteurs de sa génération. Et pour preuve, en 2007 sortait These Streets, un premier album qui a su conquérir un public nouveau, permettant même au chanteur italo-écossais d’avoir son moment de gloire dans la mythique émission de Naguy, Taratata. Suivait deux ans plus tard un second album, Sunny Side Up, tout autant acclamé par le public. Le dernier disque en date était Caustic Love, quatrième album le plus vendu au Royaume-Uni en 2014.

Et depuis, plus rien.

En juin de cette année, alors que plusieurs annonces de participations à des festivals venaient nous titiller depuis fin 2021, Paolo Nutini sortait deux nouveaux titres (dont un accompagné d’une live session). Through The Echoes et Lose It signaient bel et bien le retour tant attendu du chanteur, auteur, compositeur. Et puisqu’on n’attendait plus voire pas du tout un retour aussi soudain, l’émotion fut énorme lors de cette sortie.

Comme une nouvelle n’arrive que très rarement seule, il fallut tout enchainer : la sortie d’un troisième titre Shine A Light, puis d’un double single : Petrified In Love et Acid Eyes, sans compter l’annonce d’un quatrième album et de nouveaux concerts – dont un à Paris déjà complet.

Last Night In The Bittersweet, quatrième album studio a vu le jour ce 1er juillet.

Avec cet opus numéro 1 dans les charts devant celui d’Harry Styles, Paolo Nutini a décidé de revenir subtilement : seize nouveaux titres s’ajoutent à sa discographie – ou l’équivalent d’1h12 de musique. Comme à son habitude, le prodige pop / soul / rock à la voix reconnaissable parmi mille n’a pas cessé de s’imposer comme étant le crooner des temps modernes, avec des influences à la Johnny Cash ou encore à la Fleetwood Marc.

Mais ce qu’on retient le plus de cet album, ce qu’on aime à chaque fois chez cet artiste, c’est évidemment la manière dont il parle de ses histoires, dont il fait de ce disque un « journal intime » ; la manière dont la nostalgie et la mélancolie sont chantées, la manière dont les ballades et les riffs de guitare sont amenés.

Last Night In The Bittersweet est encore une fois une preuve que Paolo Nutini est un artiste qui, malgré les années d’absence sait comment revenir humblement, sans artifice mais avec une délicatesse qui ne cessera de sublimer nos oreilles. Si l’industrie musicale avait besoin d’un retour comme celui-ci, il en est tout autant pour toutes les personnes qui avaient besoin d’une dose d’énergie dans leurs vies.

Paolo Nutini sera en concert à La Cigale le 3 octobre 2022.
Last Night In The Bittersweet, disponible depuis le 1er juillet sur toutes les plateformes.

[CLIP] Tomasi est de retour encore plus rock, avec son clip « Phalanges »

Pour les quelques auditeurs qui l’auraient connu à ses débuts, soit en 2018, il est plus que certain que cet artiste a eu le temps de se retrouver sur différents projets musicaux qui l’ont réellement propulsés dans l’industrie musicale. Après avoir travaillé aux côtés de Pi Ja Ma, Ian Caufield ou plus récemment yoa et Hugo Pillard, c’est de nouveau en solo que Tomasi revient sur le devant de la scène.

Passé par un mouvement pop, Greg Gomez de son vrai nom retourne à ses amours de jeunesse avec Phalanges, un titre résolument plus rock que ces dernières années.

C’est le signe le début d’une nouvelle aventure pour Tomasi. Encore une fois, le chanteur, auteur-compositeur et producteur incarne une figure d’une jeunesse déterminée qui passe beaucoup de son temps à se poser des questions sur le monde qui l’entoure.

Avec Phalanges, Tomasi parle de l’acceptation de soi et de la création de nos propres règles ; promesse d’une certaine liberté.

Et puis il y a ce clip, réalisé par Nicolas Garrier-Giraudeau, fidèle compagnon d’image de Tomasi. Ce dernier tourné dans le 94 uniquement, est en quelque sorte un hommage qu’a décidé de rendre l’artiste à son quartier de toujours, qui créer alors une rupture pour finalement coller à cet univers adolescent que Tomasi compte mettre à l’honneur dans son prochain EP.
Phalanges est un morceau plus rock, premier d’une nouvelle série, qui peut faire penser aux Strokes ou à wu lyf, grandes influences de Tomasi.

Si écouter Tomasi se fait de manière inlassable, il est d’autant plus génial de voir vivre cet artiste sur scène. Alors que jusqu’aujourd’hui il organisait surtout des concerts pour les autres, grâce aux soirées Kimono, c’est désormais à son tour d’être sous les projecteurs.

Rendez-vous donc le jeudi 23 juin au Pop Up! du Label (Paris 12ème, métro Gare de Lyon), pour découvrir en live Phalanges, et pour retrouver ses titres les plus fous, tels que ceux issus de ses deux premiers EP, Astronef et Somnambule.

[LIVE] La Grande Party annonce sa Grand Tournée, et présente ses six lauréats

Si la capitale et ses environs ont la chance de pouvoir découvrir et faire vivre de nouveaux artistes talentueux, c’est en partie grâce à de nombreux dispositifs mis en place, permettant aux artistes et musiciens de s’attirer la lumière des projecteurs.

Là est aussi la mission de La Grande Party, dispositif de repérage et d’accompagnement de la jeune création musicale du Grand Paris.
En février et mars de cette année, et après des heures et des semaines de pré-sélections, douze artistes sont venus défendre leurs projets lors d’auditions pour acquérir le statut de lauréat de La Grande Party. Ces artistes et groupes venus d’univers différents, ont pu se produire sur les scènes du Hasard Ludique, du Point Ephémère, du Pop Up! du Label et du FGO Barbara, où ont été réunis plus de 1000 spectateurs et un jury de 25 professionnels.

Début avril, La Grande Party révélait les six lauréats de l’édition de cette année.

Six lauréats, pour six univers musicaux. Ils font de la chanson, du rock, de la pop voire de la musique électronique et de la world music. Ils nous ont fait danser, chanter, pleurer et même pogoter. Ils ont réussis à réunir un public de tous âges confondus, venus d’ici et d’ailleurs.
Aghiad, Bernice, Chat Perché, Helma, Supreme Love Affair et Mōna sont les artistes à suivre cette année et se lancent dans La Grande Tournée, qui débutera pas plus tard que ce jeudi 21 avril.

Qui sont-ils ?

AGHIAD : un mélange de pop arabe, de musique électronique et de new wave. Sur scène, ils sont trois : Aghiad, Tom et Billy.
BERNICE : une autrice-compositrice-interprète qui peut nous faire penser à Björk, et qui apporte des sonorités électro à la mélancolie.
CHAT PERCHÉ : un chanteur-musicien-réalisateur à la musique hybride, qui créer la musique de demain.
HELMA : une artiste au potentiel énorme, qui nous offre une performance et une expérience encore jamais vues.
MŌNA : une auteur-compositrice-productrice autodidacte qui nous emporte dans sa bulle et nous fait danser, chanter.
SUPREME LOVE AFFAIR : un mélange de balades et de pogo, réunis autour d’une musique pop et électronique puissante.

Si certains ont déjà pu découvrir sur les plateformes de streaming ou (encore mieux) en live, il sera désormais possible de re-découvrir leurs performances aux quatre coins du Grand Paris.

Les premières dates pour venir voir les shows sont ci-dessous (et ça promet).
Où est-ce qu’on se croise ?

LA GRANDE PARTY ET SA GRANDE TOURNÉE

[ALBUM] Papooz est de retour avec « None Of This Matters Now », et c’est le parfait album pour la saison

Papooz, c’est un peu le groupe qui ne vieillit jamais.
Et pour preuve, Ulysse Cottin et Armand Penicaut, qui forment le duo depuis maintenant près de sept ans, viennent de sortir leur nouvel album, qui nous fait immédiatement chaud au cœur.

Cette année, les « enfants » d’antan très fortement inspirés les Beatles ou encore par les Velvet Underground, reviennent avec un troisième disque, None Of This Matters Now.

Papooz est à Musicaléomentvotre ce que peut être A. Hitchcock pour les passionnés de thrillers. Sincèrement.

Le duo mélange avec prouesse pop, folk et rock d’autrefois, sans omettre de créer une musique moderne et chaleureuse, comme il nous en a habitué.

None Of This Matters Now, c’est un disque fait de poésie et de sensualité durant la totalité des dix titres qui le concoctent, toujours portés par les voix conciliantes des interprètes et les instruments habituels des musiciens et compositeurs, amenant alors à se laisser porter par la musique.

Cet album prouve une nouvelle fois que Papooz est un des duos français pile dans l’ère du temps, qui sait comment juxtaposer entre elles des notes au piano et d’autres à la guitare, qui sait comment être rock et nonchalant en même temps, qui sait comment délivrer des textes intimes sans pour autant en dire trop.

Papooz vient de nous livrer None Of This Matters Now, et c’est un album qui fait du bien, qui console et qui nous rappelle que le bonheur se trouve parfois dans les petites choses de la vie.

[ALBUM] Le groupe français SOS Citizen sort « An Extended Play », un premier EP aux multiples facettes

SOS Citizen fait partie des groupes qui ont été plus ou moins inspirés par le confinement pour créer de la musique. Entre le début de cette période d’isolement et aujourd’hui, soit presque la fin de ce long tunnel, Louise, Alan et Bruno ont eu le temps sortir quatre titres, avant de nous livrer leur tout premier EP.

La musique de SOS Citizen se veut un brin rétro et surtout envoûtante.

À travers les cinq titres de An Extended Play, on découvre une voix claire et rassurante, des guitares influencées british music, le tout composé tel une bande-originale pour un film où le temps est bon, où on s’y sent bien.

Les sept titres que l’on retrouve font office de fond sonore le temps d’une balade le temps d’un long fleuve tranquille, le tout en proposant un doux mélange de musique pop et de folk croisée à du rock voire à du garage, mis au gout du jour.

Si le groupe a pu auparavant s’amuser à reprendre certains grands titres de la musique en tout genre, notamment Herbie Hancock, Joy Division, Nancy Sinatra, The Beatles ou Billie Eillish, ce premier EP signe le début d’une nouvelle aventure pour le groupe, et le début du processus créatif de ce dernier.

An Extended Play est désormais disponible partout ; et pour découvrir les chansons de SOS Citizen sur scène, afin de partir en voyage avec eux, ça se passe les 7 avril au Mazette et le 20 avril au Supersonic.

[CLIP] Lollie Dextrose sortent le clip fait maison de « I Play It Cool »

Ces mecs là n’ont vraiment peur de rien.
Lollie Dextrose, c’est l’histoire d’un duo venu d’ailleurs, composé de Bastien et d’Alex. Ils sont opposés, décalés et décalqués, mais une chose les unis depuis leur longue amitié : la musique.

Ensemble, Bastien et Alex créent une musique qui leur est propre et qui leur ressemble, bien que souvent tout droit sortie des années 80. Mêlant guitares et claviers afin d’harmoniser une musique psyché / groove aux riffs entêtants, Lollie Dextrose est probablement un des duos qui commence tout juste à faire entendre parler de lui (et le meilleur reste à venir).

À la mi-décembre sortait le clip d’I Play It Cool, près de cinq mois après avoir sorti le single sur les plateformes. Mais si le temps d’attente fut aussi long, c’était pour une raison que nous jugeons tout à fait acceptable.

Lollie Dextrose est un duo qui aime se challenger, tant musicalement parlant que pour tout ce qui entoure la musique.
C’est alors munis de leurs plus beaux costumes de brigands, de leurs lunettes de rock stars, d’une caméra en position noir et blanc et d’un brin de créativité, que les Lollie ont décidé de faire ce clip eux-mêmes, « home made » comme on dit dans le jargon, en arpentant les rues de Paris.

Et puisque c’est si bien fait, c’est à contempler sans modération.

[ALBUM] Periods agit désormais en solo, et sort l’EP « Ruptures »

Periods, c’est à l’origine un trio de trois sœurs qui ont débarqué sur le devant de la scène en 2019 avec un premier disque, Vocodeur 3000. Désormais, Periods ne représente plus que Dana Colin, accompagnée de ses synthés et de ses boîtes à rythme ; constituant un nouveau cycle, une « rupture » avec un temps révolu.

Ruptures, c’est le titre du désormais projet solo de Periods. Ruptures, c’est sept titres tantôt pop, tantôt rock ; un EP féministe qui prône la liberté dans sa généralité.

Dans cet EP, Dana Colin se donne la liberté de passer d’un trio à un solo, la liberté de crier à l’égalité, la liberté de chanter à gorge déployée, la liberté de parler d’amour et de désamour. En même temps, là est tout le principe de la « rupture » : il faut que ça touche, que ça bouscule, que ça marque.
C’est un disque qui ose du début à la fin, tant dans les influences musicales que dans les textes parfois un peu soudains. D’ailleurs, « son texte est vénère mais tu vas finir par la vénérer ». Periods est passé d’un premier EP festif à un EP plus sombre, à l’image de son autrice-compositrice-interprète.

Periods est devenu un espace créatif où les idées fusent, où on s’autorise tout. Ruptures est un EP qui place Dana Colin en tant qu’artiste et non qu’en tant que « femme dans l’industrie musicale » seulement.
La nouvelle vie de Periods peut commencer.

[ALBUM] Inner City Basement sort son premier EP, une déclaration au post-punk de nos jours

On dit que le rock est mort, mais tel un phoenix, il renait de ses cendres. En septembre 2021 sortait un premier titre, Colour & Sound, accompagné par un clip réalisé par Louisa Decq et Maxence Robin. À la suite de ce single qui présentait CE groupe dont on va désormais entendre parler à chaque coins de rue, les quatre parisiens ont sorti leur premier EP qui porte le même nom ce 22 octobre, permettant à la scène rock actuelle de bénéficier d’un second souffle.

Inner City Basement est le nouveau groupe à suivre.

Colour & Sound est un disque composé de cinq titres mélangeant dream pop et post-punk, en étant tous singuliers les uns à la suite des autres. C’est une invitation au voyage dans les 80’s, 90’s tout en gardant un pied dans notre époque. Inner City Basement use de ses références pour créer une musique actuelle et déjà intemporelle. On s’autorise à se faufiler entre deux riffs de guitare, à en revouloir après une interlude et à allier l’étrange et la réalité.

Le groupe à l’avenir prometteur s’immisce progressivement dans le paysage de la musique actuelle, et on ose le dire : ça fait du bien d’entendre du bon rock.

[ALBUM] Sarah Manesse nous dévoile « The Mirage », son premier EP

Certains la connaissent grâce à sa place dans X Factor, d’autres à travers diverses comédies musicales telles que Sister Act ou Grease. Après avoir parcouru les salles de France, de Belgique et de Londres, l’ancienne demie-finaliste de l’émission de télé à succès revient sur le devant de la scène avec son premier EP, The Mirage.

réalisé par Julie Rohart

Sarah Manesse est une chanteuse et musicienne à l’identité sincère et profonde. Mais ça, nous le découvrons dès les premières notes de ce disque, composé de six titres singuliers. Si elle a pu se faire connaître grâce à des grands rôles sur les scènes du Mogador ou au Friedrichstadt-Palast (l’une des plus grandes salles européennes), ce n’est pas pour autant que l’artiste n’a pas gardé les pieds sur terre. Grâce à son authenticité et son naturel portés par sa voix tantôt pop tantôt plus rock, Sarah Manesse a su conquérir les cœurs des plus grands pour produire ce premier EP : elle est tombée entre de bonnes mains, qu’on se le dise, car ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir travailler avec Doug et Drew Yowell (Joe Jackson, Suzanne Vega…), ainsi que Mark Plati (David Bowie, Prince, Les Rita Mitsouko…) ; le tout pour enregistrer, produire et mixer ce disque qui nous emmène au-delà des cieux.

réalisé par Leïla Macaire

Si Sarah Manesse a su nous envoûter en juin dernier avec le clip de Little Flame réalisé par Leïla Macaire, il en est autant pour les cinq nouvelles chansons qu’elle nous partage en ce 1er octobre. The Mirage parle de l’illusion de l’amour, ce drôle de mirage que nous pouvons tous connaitre à un moment ou un autre. L’amour parfois nous tombe dessus, parfois on l’attend impatiemment et d’autres fois on le frôle tout simplement du bout des doigts. C’est intense ou platonique, court ou pour toute une vie. Et de temps à autre, l’amour n’est que mirage, séduisant et trompeur.
C’est, munie de sa voix de velours, insolite et insolante que Sarah Manesse nous raconte toutes ces histoires ; et alors que la musique lui sert d’échappatoire, elle viendra nous chanter ses chansons sur la scène du Pop Up! du Label ce lundi 4 octobre. À ne pas rater.

[ALBUM] Clara Luciani nous chante l’amour dans « Cœur »

Comme le chantait Françoise Hardy dans les 60’s, c’est « le temps de l’amour », et Clara Luciani nous le chante à la perfection. Auteure, compositrice et interprète, la chanteuse avait déjà réussi à charmer ses auditeurs avec Sainte Victoire en 2018, son premier album. Deux ans plus tard, elle est de retour de plus belle avec les onze chansons qui composent son deuxième disque, Cœur.

Clara Luciani pourrait nous chanter des chansons d’amour pendant des heures qu’on ne s’en lasserait même pas. Sa voix grave et puissante, tantôt rock tantôt plus pop nous emmène dans une love story pendant une quarantaine de minutes, mélangeant chansons dansantes et ballades.

Accompagnée par les talentueux Sage et Breakbot, figures de la scène française de notre époque, ils apportent une touche « disco » qui nous fait voir la vie en rose du début à la fin de l’album. Ouah.

Atteint.e d’une peine de cœur ou d’un coup d’amour, un coup de je t’aime, Cœur est définitivement fait pour toi.

[CLIP] Bandit Bandit revient corps et âme avec le clip de « Désorganisée »

Bandit Bandit, c’est un duo qui en 2019 nous en mettait déjà plein la vue avec un premier EP éponyme. Portés par une basse et une batterie organiques, tu les as peut-être rencontrés auparavant sur cette scène mythique qu’est Le Trianon, au MaMA Festival ou lors des sélections des Inouïs du Printemps de Bourges ou du Chantier des Francos.

Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux tard que jamais pour tendre une oreille vers leur musique.

Brute et sauvage, la voix de Maëva s’entremêle dans un tourbillon de sonorités rock, exprimant alors ses maux et ses histoires à travers les chansons, chantées dans la langue de Molière pour être un groupe des plus authentiques possible.

Désorganisée, leur nouvelle chanson extraite d’un second EP à paraitre en juin, fait écho aux corps, aux ressentis et aux bouleversements. Ce titre mis en image par Théo Sauvage, conte l’aventure, l’évolution d’un corps féminin qui se renouvelle à chaque nouveau cycle.

Comme à son habitude, Bandit Bandit chante corps et âme, et fait gronder les guitares sur des mélodies entêtantes. En attendant de pouvoir les (re)voir sur scène, notamment en décembre à La Maroquinerie, faisons vibrer nos corps sur Désorganisée au rythme de ces voix et de ces riffs qui annoncent un superbe deuxième disque.

[ALBUM] Le Palais d’Argile de Feu! Chatterton

Après avoir remplis des centaines de salles de concert, après avoir eu deux disques d’or, deux nominations aux Victoires de la Musique et après nous avoir régalé avec des lives pour rendre plus gais nos couvre-feux, Feu! Chatterton nous présente son Palais d’Argile, le nouveau chef d’œuvre des dandys parisiens.

C’était ce que Musicaléomentvotre attendait le plus : le retour des poètes des temps modernes.

Accompagné par le très grand musicien et compositeur de musiques électroniques Arnaud Rebotini, le groupe continue de donner un second souffle à la chanson avec ce troisième album. Feu! Chatterton a ce don de transformer des mots simples en des récits dédaléens, dans lesquels on prend un malin plaisir à se perdre.

Palais d’Argile est un disque d’1h10 somptueux.
C’est un album qui fusionne chanson française et musique électronique, quatorze titres qui suspendent le temps et qui te font tantôt danser, tantôt frissonner tout ton corps.

Feu! Chatterton a su crée un nouvel album aussi humain qu’inhumain, qui nous invite à aller vers un Monde Nouveau. Palais d’Argile, à écouter avec son corps, son cœur et sa tête.

[CLIP] Libres et sauvages comme Arabella

Arabella, c’est un quatuor français qui s’inscrit avec aisance dans la catégorie de « talents à suivre ».

Après avoir sorti l’EP Arabella en 2019 qui leur aura d’ailleurs permis de faire vibrer quelques salles de concerts et de jouer leurs meilleurs riffs de guitare, le groupe qu’on peut également classer dans la catégorie « promesse du rock français » revient avec un nouveau clip : Wild.

Arabella se met en scène dans un paysage solaire et chaud, sillonne des routes désertes faites de terre et de sable.
Le clip de Wild prône le côté sauvage du groupe mais également du monde actuel sur fond d’indie rock, synonyme de liberté. Fidèle à ses origines, le quatuor propose un titre rock toujours plus incisif, authentique et spontané, de quoi nous donner un second souffle en cas de perte de motivation. Ces riffs sont à écouter sans modération.

En collaboration avec Retropicalls

[CLIP] Asphalt, ou la première pépite de l’année

Il a 23 ans et fait encore partie de ces artistes dont tu n’as peut-être jamais encore entendu parler. Et tant mieux.

Asphalt est influencé par le grunge et le garage, mais aussi par le r’n’b et la folk ; le tout pour créer quelque-chose de nouveau, ambivalent et cohérent.
Pour marquer la fin de 2020, Asphalt a décidé de nous offrir deux singles et son premier clip, qui viennent donc poser les bases pour 2021. Toi qui voulais une pépite pour commencer l’année du bon pied, en voilà une.

The Cabin est son premier clip.

C’est une balade nocturne, dans laquelle on plonge les yeux fermés, sans se soucier de notre itinéraire. Ce titre peut faire office de thème pour le cinéma, mélangeant de la guitare dans les refrains, des batteries acoustiques et aussi mais surtout, une voix assez intime qui n’a pas peur d’être entendue. Alors, il est facile de se perdre dans cette grande forêt sombre, accompagné.e par l’artiste qui semble lui-même ne pas trop savoir où il va.

Le deuxième single quant à lui, sorti au milieu de mois de décembre, s’impose plus dans le style garage, avec des guitares plus électriques et plus « grasses », ainsi que des batteries plus puissantes. Alligator est un titre influencé par les plus grands groupe de garage de l’époque, tout en étant évidemment mis au gout du jour. C’est un titre sec et brut, mais également mélodieux.

Une preuve que 2021 vaut le détour ? J’en suis persuadée.

En collaboration avec Alexandra – tomboy lab

[SINGLE] Holden Lou : de l’amertume à la musique

Le chanteur de Faye Valentine se lance en solo.

Holden Lou est un de ces nombreux français qui ont préféré partir vivre dans un coin de Londres. Issus de l’univers post-punk / jazz, il navigue avec aisance entre ballade aux accents californiens et refrains survoltés. Son premier single Monochrome vient de sortir.

Reconnaissable grâce à son coup de guitare et sa voix écorchée, certains médias tels que Jack le qualifient de « King Krule français« .

Ce premier single donne le ton du projet d’Holden Lou, désireux de parler du monde qui nous entoure, de notre population et de la justice actuelle.

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En collaboration avec Priscilia Adam

 

[CLIP] Sortie spéciale confinement avec JAK’S

JAK’S, c’est un groupe de garage rock tout droit venu de Grenoble, qui a vu le jour en 2014.

À un moment où le seul souhait de toute la planète est de sortir de chez soi, de voir du monde, respirer un bon bol d’air frais, et pourquoi prendre de vraies vacances, je te propose de partir sur une plage déserte aux côtés du trio.

Let me go away porte bien son nom.

Entre pop moderne et riffs endiablés, JAK’S arrive à satisfaire tout le monde.
S’il y a bien un titre à écouter à fond toute la journée, aucun doute : c’est bien celui-là.

Leur 1er EP sort le 4 avril sous le nom d’Act 1 et pour avoir pu l’écouter, crois moi sur parole que JAK’S va rebooster ton confinement.

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[ALBUM] Flanagan, ou ce crooner éclectique

Il fait partie de ceux que nous devons remercier d’exister pendant ces temps compliqués. De ceux qui sont sincères musicalement parlant, et qui nous livrent un / des albums de qualité, complets et aux innombrables influences et inspirations.

Tombée par hasard sur ce nouveau crooner éclectique, je n’ai fais qu’une bouchée de The Bastard de Flanagan. En écoutant ces dix titres que le proverbe « Le hasard fait bien les choses » a pris tout son sens.

C’est un voyage, ou plutôt une exploration aux multiples facettes.

Un premier album, digne de ce nom. En passant par le rock, la trap, le rap ou encore le blues et le jazz, Flanagan nous montre d’emblée sa palette musicale, pour le bien de nos oreilles. En nous livrant The Bastard, nous retrouvons la musique à écouter dans ta voiture, à fond et fenêtres ouvertes. Mais aussi la musique pour te lâcher en cas de craquage suite au confinement, et celle pour accueillir le printemps bras et cœur ouverts.

Et puis, il y a de quoi être nostalgique de nos idoles passées, qui influencent mine de rien Flanagan, bien que ce dernier reste fidèle à lui-même. Du début à la fin.

C’est un album si musical et sincère, que je te recommande de l’écouter sans modération. Ça devrait t’occuper pour les 15 prochains jours, si tu ne sais plus comment utiliser ton temps.

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[ALBUM] Viens Berlinger avec nous

Inspirés et influencés par The Smiths, Franz Ferdinand, ou encore The Cure, Berling Berlin est un groupe qui s’est créé presque sur un coup de tête en 2018, après une annonce postée de par le chanteur actuel.

Comme quoi, l’audace finie par payer.

Après avoir fait un paquet de concerts en 2018 et 2019, le groupe annonce désormais quelque-chose de plus (ou moins) physique.

En effet, les quatre membres du groupe d’indie-rock tout droit venus de Paris ont sorti ce mardi 15 octobre leur tout premier éponyme de quatre titres, sous le nom de Berling Berlin.
Et comme les garçons ne font rien à moitié, leur EP mélange indie rock et coldwave, joie et nostalgie, force et douceur, avec du chant en Anglais, en Français et même en Espagnol.

De quoi se souvenir d’eux pendant un bout de temps.

[ALBUM] C’est festif avec Peter Banane

Peter Banane, c’est qui ?
Officieusement, c’est vous, c’est nous, c’est lui.

Officiellement, c’est Pedro, Vince, Kostia, Tom et Zak, un quintette français qui après être passés par le Café Barge, le Bus Palladium, le 1999, le Supersonic, l’EP7, La Féline, l’Alimentation Générale et Olympic Café, se sont arrêtés chez Musicaléomentvotre pour faire connaissance avec leur premier album, JUDO.

Peter Banane, c’est un mélange entre la fête, les mélodies et l’énergie ; c’est une touche de Julian Casablancas (The Strokes), de Velvet Underground, des Kasabian. C’est sans prise de tête, des chants et des riffs habités.
JUDO, c’est l’album à écouter durant t o u t l’été, car les dix titres s’enchaînent sans que tu ne t’en rende compte, c’est 37 minutes de rock… et tout ça made in France !

Toute ces choses là, tu les retrouve dans l’album, déjà disponible partout. Leur release party a eu lieu au Point Éphémère le 4/07 et si tu y étais, tu as bien de la chance.
Si tu as préféré rester cloîtré chez toi… j’espère qu’écouter encore et encore JUDO te motivera à passer un pied dans leur univers, sur scène.

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JUDO, déjà disponible sur toutes les plateformes

[ALBUM] Cultivez √olutes avec « ▷2.4-√-◂◂ »

√olutes, nouvelle scène française rock, s’inscrit dans la tradition de l’écriture libre et nous fait partager ses réflexions, pensées, satires, critiques et solutions d’une époque tourmentée. Ils ont la rage au ventre, la révolte au bout du nez et des idées plein la tête pour changer le monde.

Sur scène, le trio revendique un son brut et des textes hybrides, pour faire bouger les corps, les âmes et les idées, et ce en mélangeant diverses inspirations d’un rock français (Noir Désir) mélodieux et presque hypnotique !

Découverts directement sur la scène du Zèbre de Belleville fin mai à l’occasion de leur release party, leur EP de cinq titres étant sorti le 17 mai, √olutes nous ont fait découvrir leur univers sur une scène digne d’un cabaret, entourés des associations en faveur de leur engagement citoyen.

Des groupes engagés, tu pourras en trouver plusieurs, certes. Mais √olutes ne fait pas les choses à moitié : leurs valeurs et engagements se retrouvent à travers des textes, de la musique, du / des clip(s), de l’énergie et même au sein des « personnages » eux-même. Ils sont vrais, ça se ressent, et ça fait du bien.

L’EP s’ouvre avec Syriana, un titre qui parle du monde, de nous, de l’actualité sur riffs de guitare dit « vénères ». En l’espace d’un peu moins de 3min, le trio te montre de quoi ils sont capables, ce qu’ils ont dans le ventre et à quoi ressemblera le reste de « ▷2.4-√-◂◂ ».
Je te laisse imaginer le résultats sur scène, sous les projecteurs et devant un public du 11ème chaud bouillant !
Musicaléomentvotre retiens d’ailleurs Scarlett et son côté un peu plus calme… mais qui regorge tout de même de secrets, le refrain étant beaucoup plus rock, accompagné d’une basse plus rapide et énergique et d’une batterie qui cesse de jouer des contre-temps.

Est-ce qu’on s’y attendait ? Bien sur que non. C’est d’ailleurs ça, la magie de la musique, la magie de √olutes ; t’impressionner, jusqu’à la fin.

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Nouvel EP « ▷2.4-√-◂◂ » disponible sur toutes les plateformes
En concert le 6/07 au Comedia Montreuil Concerts ⤑ 88, rue Edouard Vaillant, 93100