[LIVE] En sortant ses clips « home-made » et après un concert à La Boule Noire, TEOREM laisse pressentir que la nouvelle année lui appartient déjà

Nous y étions.

Le premier concert de TEOREM depuis deux ans. Après ces deux années enfermé dans sa bulle, à créer de la musique et à se préparer à faire son grand retour sous les lumières de projecteurs, nous étions au concert retour de l’auteur-compositeur-interpète.
C’était le 2 décembre dans une des salles qu’on aime tant et en plein cœur de Pigalle : La Boule Noire. Si nous sommes habitués à s’y rendre pour découvrir de nouveaux artistes et les talents de demain, il faut avouer qu’on avait un coup d’avance concernant TEOREM.

En 2016 sortait son tout premier EP, 1+1=1 et c’est notamment grâce à Le Soleil de Bacchus qu’on a découvert l’univers de cet artiste qui mélange chanson et musique électronique. Depuis, il est vrai qu’on a toujours gardé un œil sur son travail – et on a bien fait. Un deuxième EP sortait en 2018 sous le nom de Terminus Montparnasse, fidèle aux influences d’antan : TEOREM manie à merveille cette idée de croiser chansons à texte et morceaux plus « raps », eux même portés par beats un peu plus clubs. C’est enfin sur des notes de piano plus graves que le chanteur était de retour en 2020 avec Trois X Rien, d’ailleurs un des EPs qu’on a énormément écouté cette dernière année.

Le 2 décembre, TEOREM venait donc (enfin) nous présenter sur scène sa musique, ses textes, son univers.
Ce soir là, il assurait la première partie de Bakos, un trio aux accents rock, électro, world ou encore jazz, qui lui aussi revenait sur les terres parisiennes après plusieurs années d’absence.

C’est, un peu timidement et derrière un amas de fumée que TEOREM arrive sur scène. Sur cette dernière, une guitare est prête à utilisation et un pad attend sagement qu’on daigne venir s’emparer de lui. Vêtu de noir mais mis en lumière par un bomber flashy, TEOREM prend le micro et s’apprête à commencer son set. Durant ce dernier, Rémi de son vrai prénom se livre en musique, interprète des chansons qu’on connait déjà comme Le Soleil de Bacchus ou Rien, qui font partie de nos favoris.

Pendant les quelques 45 minutes de cette performance, la salle de La Boule Noire se remplie petit-à-petit, le public fredonne certains titres et s’autorise même à danser lorsque la musique monte en puissance. TEOREM a su capter l’attention de son public en un rien de temps. La recette miracle ? La sincérité provenant de ses textes mais aussi de sa personne toute entière ; sur scène, TEOREM présente son monde qui n’avait pas vu une scène depuis des mois, échange avec son public et surtout, chante avec le cœur.

À ce propos, TEOREM a présenté une grande quantité de titres qui ne sont pas encore sortis, qui viendront nous chatouiller les oreilles début 2023. Découvrir de la musique sur les plateformes de streaming est une chose, les découvrir directement en live en est une autre – et pour preuve : on en a eu les frissons, et on a hâte de voir ce que nous réserve l’artiste, qu’on suit mine de rien depuis plus de cinq ans.

L’avenir est entre les mains de TEOREM.

[LIVE] La fête d’Entropie @ L’Alimentation Générale

L’entropie mesure le désordre, Entropie l’étudie et le répand. Cette définition colle bien à Valentin, Adam, Bertrand et Loan qui sont à la fois scientifiques et bordéliques.
La concrétisation de ce travail explose ensuite sur scène où tout le monde se doit de festoyer et de recevoir l’énergie qui se dégage des chansons.

Et festoyer, c’est ce qu’il s’est passé ce jeudi soir. En réunissant Sahel Ménilmontant,  Yolamif, Entropie et SUB37, L’Alimentation Générale en a vu de toutes les couleurs et a pu danser jusqu’à la moitié du bout de la nuit.

C’est Sahel Ménilmontant et sa superbe afro-groove qui, sur les coups de 21H, a lancé le show. Entre rythmes endiablés de musique traditionnelle sénégalaise et sonorités contemporaines des instruments occidentaux, Musicaléomentvotre peut te confirmer que l’expression « On se croirait en vacances » prenait tout son sens.
Cette musique, qui ouvrait le bal, te fait voyager et te fait oublier que tu n’es que dans le 11e à Paris. Sur scène comme dans le public, on est bien et on ne veut pas que ça s’arrête. Sahel Ménilmontant, ce n’est que des good vibes et de la positivité. Des sourires et de la danse. Et ça fait du bien.

Et puis arrive la folie rock, la folie parisienne, les excellents quatre gars d’Entropie. Après une bière, la vérification des amplis et quelques sourires destinés aux groupies dans le public, ils sont fins prêts. La salle s’est remplie entre temps, et on attend le « 1, 2 et 1, 2, 3, 4 » de Loan.
Tout le monde connait les paroles de The Deputy, leur dernier titre qui ouvre le show. Pendant tout le set, ça chante et ça danse, l’énergie chez Entropie est communicative et on la retrouve jusqu’au bout de la salle, du côté des barmans qui ne le montrent peut-être pas, mais font partie des gens que l’ont voit bouger au loin, sur la trap, la pop, le rock ou encore les influences électroniques d’Entropie.

Musicaléomentvotre voyait pour la première fois Entropie sur scène, bien que leurs titres passent inévitablement dans ses écouteurs un peu chaque semaine. J’aurai aimé pouvoir comparer ce live là avec les précédents histoire de constater leur progression mais…
… que dis-je. Je sais très bien qu’encore une fois, ce jeudi soir et comme d’habitude, ils se sont donnés au maximum. Qu’ils iront toujours plus loin dans ce qu’ils font, et que leur énergie débordante restera telle qu’elle est, après un, deux ou quarante concerts. Alors comme chaque personne à L’Alimentation Générale, j’ai profité du moment qui se présentait à moi en chantant The Deputy ou encore Epicure. Et c’était vraiment c o o l.

Ce soir là, il y avait également Yolamif et SUB37.

Yolamif, c’est un mélange dit « schizophrène » d’une multitude d’influences, passé juste après Sahel Ménilmontant. T’imagines ce genre de transition ?
Là encore, on a profité et dansé sur quelques riffs endiablés. Yolamif dégage un certain groove bouillant fort sympathique, il faut le dire. Entre jazz, un brin de techno et du rock, on ne peut d’après moi qu’apprécier.

Puis sur les coups de minuit, a débarqué le duo SUB37, un mélange de rouge et de noir, d’un groove parfois afro, d’autrefois sous acid. Tout s’entremêle afin de te faire taper du pied jusqu’à la fin de ta soirée. Je me souviens de gens qui dansent et qui rient, je me souviens que la fin de la nuit paraissait si lointaine. Que c’était excellent et que ça fait du bien de ne pas se soucier du temps qui file sous nos doigts.

C’était la fête à L’Alimentation Générale.

À NOTER :
Yolamif le 16/05au Barboteur (⤑ Place de la Pointe, 93500, Pantin)
SUB37 le 23/05à L’International (⤑ 5, rue Moret, 75011)
Entropie le 14/06 à L’International (+Faye Valentine ⤑ 5, rue Moret, 75011)
Merci Norma Kassem pour les photos

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