C’est notre rendez-vous annuel depuis plus de trois ans. Le Chorus Festival des Hauts-de-Seine est de retour cette semaine, pour une nouvelle édition encore plus alléchante que les précédentes. La Seine Musicale (Boulogne-Billancourt) rouvre ses portes du 29 mars au 2 avril, pour permettre au monde, tous âges compris, de venir découvrir sur scènes les talents de demain.
L’année dernière, nous avions adoré voir (enfin) sur scène le grand Paul Kalkbrenner, et revoir Irène Drésel. Certes, on était passés à côté de Sofiane Pamart pour cause de « trop de monde dans la queue« , mais il faut reconnaître qu’on a su se débrouiller pour profiter des autres artistes programmés. En venant tous les ans depuis quelques temps, on a donc pu voir des artistes qu’on chéri secrètement (aka French 79), d’autres qu’on a aimé découvrir en live (Godford), et encore une autre catégorie d’artistes qu’on suit toujours de très près (comme Fils Cara, par exemple).
Mais que nous réserve cette édition 2023 ? Alerte spoiler : toujours autant de belles choses.
Le premier jour qui nous intéresse musicalement parlant n’est autre que le jeudi. On y retrouvera de nouvelles têtes de la scène française (Sopycal, Rallye, Chien Méchant), mais également les artistes qui représenteront le prix Chorus de cette année.
Ceux qui nous tentent ce jour-là ?
Le duo Ojos de toute évidence, qu’on suit à la trace depuis presque deux ans… mais aussi Claude, le nouveau personnage de la scène pop actuelle – qui nous intrigue toujours autant. Et c’est pour ça qu’on ne s’en lasse pas.
De quoi ouvrir comme il se doit le festival.
Le reste de la programmation de cette année est tout aussi intéressant. A savoir que pendant les trois jours qui viendront clôturer le mois de mars et entamer le mois d’avril, de nombreux talents nous font de l’œil. Ca fait d’ailleurs plusieurs jours que notre planning est prêt… chronométré à la minute près. Ben oui, ça demande une sacrée organisation de courir de salle en salle (et un cardio qu’on travaille tout autant). De notre côté, nous avons prévu de voir :
VENDREDI 31 MARS
BB Jacques et Laake qui figurent parmi nos coups de cœur de ce récent début d’année. Bagarre et Kungs pour leur énergie indétrônable. Benjamin Epps, NTO et Eesah Yasuke pour la simple et bonne raison qu’on en entend parler depuis des mois, mais qu’on ne les a toujours pas vus en live.
SAMEDI 1ER AVRIL
Kaky car on mise beaucoup dessus. Yuksek, Superpoze et Paloma Colombe dont on ne se lasse pas. Tour-Maubourg car ses sets ne nous décevront jamais (et que son dernier album est génial). Et pour finir, Josman, car c’est l’occasion parfaite pour montrer qu’on connait toute sa discographie. Presque par coeur.
DIMANCHE 2 AVRIL
Kalika et Walter Astral parce que ce sont vraiment des phénomènes. Hyphen Hypen car ce groupe représente notre adolescence (et oui). Jeanne Added et Selah Sue pour leurs albums incroyables. Oete et Zaho de Sagazan car, si tu as loupé l’info, c’est l’avenir de la scène émergente.
Pour résumer, cette édition de Chorus s’apprête à être forte en émotions, en courses contre le temps pour ne rien rater, mais évidemment et surtout un week-end de folie, qu’on attend déjà depuis un an. Car oui, lorsqu’on ressort de ce festival, on imagine déjà comment la saison prochaine pourrait nous surprendre encore plus. Et le pire, c’est que c’est à chaque fois une réussite. Du hip-hop à la variété, en passant par la musique électronique et des créations originales, le festival est un des plus complets de ces derniers temps. Et puis, la Seine Musicale c’est tout de même sympa comme endroit… alors, on s’y voit ?
Pour découvrir la playlist du Festival Chorus 2023, c’est ci-dessous :
L’année 2022 aura été remplie de folles surprises, de découvertes inouïes et de mélanges improbables. Cependant, ce qu’on retient à l’heure où on vous parle, c’est surtout le fait qu’une phrase se répète en boucle (en boucle et encore en boucle) dans notre tête depuis quelques semaines… –
Tout faire comme les grands.
Marguerite Thiam est actrice, réalisatrice, chanteuse, et on ne doute pas du fait qu’elle pourra encore nous épater artistiquement parlant en dévoilant de nouvelles facettes de sa personnalité. À la mi-novembre, elle nous livrait son tout premier single, Comme les grands. Écrit, composé et réalisé sans le crier sur tous les toits aux côtés de Twinsmatic et de son frère Aliou, Marguerite sortait alors au début de l’automne un banger aux beats électroniques et au texte qui depuis est ancré dans nos esprits. À l’aube de sa vingtaine (seulement ?), l’artiste-interprète alterne entre chanson et rap pour mettre en musique un texte fort, qui ne nous a pas laissé indemne. Alors qu’elle performait ce samedi 10 décembre aux célèbres Bars en Trans, Marguerite Thiam laissait entendre sur ses réseaux sociaux que ce premier single serait le premier d’une longue lignée… et nous, on est prêt à se prendre la suite en pleine face.
Vous avez reçu une nouvelle notification : Allo Floride fête ses 10 ans.
Quand Musicaléomentvotre a su que la grande maison qu’est Allo Floride allait fêter sa dixième année, c’était évident : cette soirée n’allait être que pur génie. On a dans un premier temps vu le lieu avec qui ils étaient associés : les Magasins Généraux et le Dock B, deux grandes salles à Pantin (93) qui sont effectivement faites pour se retrouver et danser jusqu’à ce que le jour se lève. Grands, chaleureux et de plus en plus en vogue ces derniers mois, il était clair qu’on ne pouvait pas trouver mieux pour célébrer son anniversaire.
Puis, un court moment plus tard, on a découvert la programmation de cette soirée. Et là : ouah ! Ça allait être mémorable ; rarement sont les fois où on avait vu réunis tous ensemble un panel d’artistes aussi « fat » et qu’on aime tant. Il y en avait pour tous les goûts, pour toutes les générations. Évidemment, les noms qui nous ont sauté aux yeux le plus rapidement étaient les grands Étienne de Crecy et Yuksek, Bon Entendeur et Boston Bun. Mais qu’est-ce qu’on était heureux quand on a remarqué sur la programmation quelques noms qu’on suit depuis quelques semaines, quelques mois… à savoir Bomel, Tour-Maubourg ou encore Un*Deux.
Cette programmation nocturne s’apparentait directement à un sans faute. On a bien fait d’y aller.
Tu te rends compte ? Allo Floride a privatisé tout ce grand espace pour en faire l’anniversaire de ses rêves.
Les 10 ans d’Allo Floride, c’était trois scènes pour accueillir trente-cinq artistes aux univers différents mais avec un point en commun unique : faire danser les 4000 personnes qui viendraient les découvrir en live. Pari réussi, on est personnellement arrivés aux alentours de 20H00 et repartis au petit matin. Et en même temps, quoi de plus normal quand on voit le nombre d’invités qu’il y avait.
La première salle, ou plutôt dit la Crazy Kitchen, était dans le Dock B. Si la mezzanine était réservée aux VIP, nous n’avons à aucun moment ressentis l’envie de se réfugier en hauteur : ce qu’on voulait, c’était pouvoir danser au plus proche des DJs – l’ambiance y était folle du début à la fin, la preuve en regardant le set de Carl Chaste. À l’intérieur de la Live Pacific Hall, on a découvert de supers artistes en live, notamment Bomel qui a marqué nos esprits. C’est d’ailleurs avec lui qu’on a chanté joyeux anniversaire. En continuant notre état des lieux, on arrive sur les devants de la scène Palm Groove, là où étaient réunies les grosses têtes d’affiche de cette nuit du 19 novembre. Synapson, Klingande, Feder, Agoria… tous étaient au rendez-vous. On ne connaissait cet espace que de jour, mais il faut avouer que l’ambiance qui y règne la nuit est tout particulièrement extraordinaire.
Et notre programme dans tout ça ? Honnêtement, on s’est (un peu) laissés porter par la musique, même si certains noms présents sur cette affiche attiraient tout particulièrement notre attention. Cependant, on a essayé de voir un peu tout le monde…
20H37 – arrivée sur les lieux. On a directement filé devant You Man qui jouait à la Palm Groove pour se donner un avant-goût de ce qui allait se passer durant le reste de la nuit. On est restés jusqu’au bout du set, puis on à switché…
…entre les salles, sans attente particulière jusqu’à ce qu’on revienne sur nos pas. 21H13 – on se retrouve devant Synapson, qui pile à ce moment là commence à jouer un remix de Watina, de Calypso Rose. On est évidemment resté, parce qu’on a a adoré le reste de son set.
21H51 – retour à la case départ. On se retrouve sur la Crazy Kitchen où jouait Madame Loyal, un nom de plus en plus connu de la scène électronique. On remarque que le public commence (enfin) à un peu plus se lâcher sur la piste de danse, et on n’hésite pas à en faire autant.
22H31 – le temps de prendre une bière et de dire bonjour à deux / trois personnes, on arrive à se faufiler à l’intérieur de la Live Pacific Hall. Et c’est le coup de cœur assuré : c’est Bomel qui est sur scène, on chante en chœur joyeux anniversaire, et son électro-pop nous fait danser. On est un peu collés-serrés, certes, mais quelle bonne musique.
22H53 – à la demande générale, on décide de faire un coucou à la Palm Groove où passe Klingande. Décidément, cette salle regorge de personnes passionnées : la totalité de son passage est saluée par le public en transe, notamment lorsqu’il joue Jubel accompagné par un saxophoniste. La dernière fois qu’on l’a vu en live, c’était il y a quelques années, et il faut avouer que ça fait du bien de revivre sa « jeunesse ».
Jusqu’à minuit environ, on a erré de salle en salle, revu des têtes qui ne nous étaient pas inconnues et discuté un peu avec les gens dans le public. « Alors, qu’est-ce que tu penses de la soirée ? », « C’est le quel ton set préféré ? », « Tu comptes voir qui après ? ».
Questions classiques.
00H20 – il nous était obligé de passer voir Un*Deux qui jouait à la Crazy Kitchen. C’est un DJ qu’on suit comme on peut depuis au moins deux bonnes années, et ne pas passer sur son dancefloor aurait été un sacrilège. Quelle ambiance ici ! La nuit peut commencer…
… Et on décide de la commencer à la Palme Groove, vers 00H50, à la toute fin du set de Bon Entendeur. Ce n’était pas forcément dans notre programme de la soirée, mais on a été étonnamment surpris par le mix ! D’ailleurs, notre Shazam en a pris un coup, la setlist était géniale, du peu qu’on en a vu et écouté.
Dans la foulée de la fin du set, on a décidé de tenter le coup dans la Live Pacific Hall pour aller voir le grand Yuksek, un des très beaux noms de la soirée. Malheureusement, cette salle qui se trouvait être la plus petite était tout naturellement blindée. Alors, on est retourné sur nos pas voir ce que proposait Feder. Et encore une fois, on a tout donné sur le dancefloor.
2H53 et de retour sur la terrasse du Dock B, puis sur son dancefloor. À ce moment là, c’est Carl Chaste qui joue, et qui est notre deuxième coup de cœur de la soirée (facile en même temps, il suffit de jouer Looking at Your Pager, et nous on tombe sous le charme). Seul derrière ses platines, on a l’impression qu’ils sont tout de même plusieurs dans sa tête. Il semble faire l’unanimité, et nous, on ne veut pas qu’il cède sa place…
On est restés un long moment devant la scène. Mais il nous semblait obligé d’aller voir Etienne de Crécy, qu’on a certes déjà vu un grand nombre de fois, mais qu’il nous fait toujours plaisir de revoir. 3H20, au fond de la Palm Groove. Le public est déchainé, nous aussi, et on est tous d’accord sur le fait que c’est un set réussi. On est restés jusqu’au bout, avant d’aller voir…
… Tour-Maubourg, sur les coups de 4H20. Dans les « newcomers », il fait aussi partie de nos favoris. Signé chez Pont Neuf Records, c’est un DJ qui réussi à mettre tout le monde d’accord, grâce à ses nombreuses influences : house, jazz, hip-hop : plus communément appelé un sans faute. On est restés pratiquement jusqu’à la fin…
… Mais il est vrai qu’on ne pouvait pas louper Boston Bun, ces génies qu’on suit également depuis quelques années. Il est 4H45 quand on arrive devant le Live Pacific Hall, le set est presque terminé, mais on est contents d’avoir passé une tête (malgré le fait que la salle était rem-plie).
On sort cinq minutes prendre l’air après les B.B et on termine la soirée, à 5H10 devant la scène. C’est Paloma Colombe qui clôt cette soirée d’anniversaire, une DJ qu’on a découvert récemment (oups) et idéale pour finir en beauté. Sa techno est sans frontières, et lorsqu’on quitte la soirée, on se dirige en dansant encore sur sa musique jusqu’au métro, direction l’after.
Au final, des anniversaires comme celui d’Allo Floride, on en ferait bien toutes les semaines. Dans un lieu si accueillant que Les Magasins Généraux, le long du canal et à deux pas du centre de Paris, Allo Floride peut se venter d’avoir probablement organisé une des meilleures soirées en cette fin d’année à Paris. On les remercie donc pour cette programmation et pour l’invitation, et on est déjà prêts pour la prochaine soirée !
Pour revivre cet anniversaire, l’after movie est disponible. Désolée pour ceux qui n’ont pas pu venir : vous avez loupé du gros.
Trop Nice, c’est une jeune femme en plein dans le bel âge, la vingtaine, qui raconte des histoires d’amour, parfois confrontées au temps d’avant, au temps présent et au temps qui passe.
Après avoir collaboré avec le talentueux Moussa (qu’on ne présente plus) sur le titre Bleu Ciel, Trop Nice revient en solo avec un nouveau clip.
Vêtue de paillettes et illuminée par des lights qui peuvent rappeler celles que l’on retrouve dans les clubs, Trop Nice s’abandonne sur la piste de danse dans la vidéo de Oh.
Mise en images par Laurent Saint Gaudens, cette chanson est (complètement) inspirée d’une rupture amoureuse, datant de l’été 2020. Munie de sa musique qu’elle qualifie elle-même d' »hybride », Trop Nice fait de son passé une histoire musicale planante et nostalgique, sur un beat électronique, qui évidemment nous fait aussi danser.
Elle nous vient tout droit de Russie, est Dj, productrice et surtout incroyable derrière ses platines (on le remarque notamment dans ce live de 2018 pour Cercle, en direct de la Tour Eiffek. Mi-juillet, Nina Kraviz revenait avec un nouveau single pour notre plus grand plaisir. Oscillant entre techno et house, Skyscrapers est le titre qui te fera danser pendant toute la période estivale, même si tu n’as pas forcément accès aux clubs de ton quartier.
C’est une chanson qui parle d’amour, celui qui est tellement fort qu’il peut parfois te toucher en plein cœur ; celui qui te fait te sentir vivant. Le clip quant à lui est sorti trois petites semaines plus tard, et a été fait sur un coup de tête, en dernière minute. Devant être initialement tourné à Moscou, Nina Kraviz a finalement réalisé que capturer le paysage de Dubaï, ses gratte-ciel et ses déserts n’était pas une si mauvaise idée. La preuve en images.
Sortir un nouvel EP tout en étant confinés ? Bien-sur que si, c’est encore possible !
Et pour preuve, le duo Hier Soir a sorti ce 27 mars Midi Minuit, un EP de 5 titres où on continue de se soucier du temps qui passe. Comme à notre habitude.
Hier Soir, c’est Alix et Clément, que tu connais peut-être déjà notamment avec EXTRAA et Jumo.
Entre électro et culture pop alternative, Hier Soir nous propose donc une musique intense et mélancolique.
À ce propos, ils ont également sorti un tout nouveau confi-clip (nom masculin qui tend à faire un nouveau clip pour l’internet, tout en étant confinés…avec les moyens du bord).
C’est Midi Minuit.
Paroles sombres et musique très rythmée, voici Hier Soir.
Pour célébrer les 40 ans de la Fusée Ariane, Arianegroup s’est associé à Pyramid, un artiste électro en ayant pour but de composer un EP de 6 titres, Atmosphère, basé sur le rêve spatial.
Qui a dit que la musique et l’espace ne faisaient pas bon ménage, déjà ?
Six titres aux sonorités électroniques pour te faire rêver de grandeur, d’espace et de liberté. Six titres, pour les 6 fusées Ariane, vers la Lune et l’au-delà. Six titres, soit le temps qu’il faut pour découvrir Pyramid, cette étoile montante de la musique électronique française.
Atmosphère, c’est un mélange de grandeur, de complexité électronique et d’éclectisme. Cet EP tend tant vers des rythmes effrénés et immenses que calmes, et c’est un véritable voyage vers l’au-delà, vers le rêve, tout en étant bien éveillé.
S’il y avait bien une oeuvre musicale à emporter dans les étoiles, ce serait cet EP, cette rencontre du troisième type.
Trip for Léon est un groupe français, qui existe depuis 2018. C’est un mélange de folk et de trip-pop, qui pourrait tantôt faire penser à Agnès Obel, puis à London Grammar, en passant par le talent hypnotique de Patrick Watson ou encore de I Monster.
Ce duo, c’est des envolées lyriques, du downtempo acoustique, des machines électroniques mêlées aux instruments traditionnels et électriques. Au final, on frôle un flow incomparable.
Marie et Clément se dévoilent intimement dans un premier temps avec « Fog », puis dans un second temps avec « Perpetual Waves », titres qui annoncent de manière crescendo la sortie d’un EP, à écouter dès 24 octobre. De quoi être captivé(e) jusqu’à la fin de l’année.
Une release party aura lieu à Perpignan (El Mediator) le 24/10, l’occasion pour découvrir (avant tout le monde !) Perpetual Waves en entier.
En concert le 24/10 au Mediator ⤑ 3, Rue Jean Payra, 66000 – Perpignan