[ALBUM] Laurent Garnier est de retour

Voilà déjà plus de trente ans que Laurent Garnier fait se lever les foules, peu importe où, pour danser sur une musique auparavant considérée comme étant seulement du bruit. Plus de trente ans que le DJ et producteur français parcours le monde et ses mythiques salles en même temps. Plus de trente ans que le papa de la musique électronique français est une réelle inspiration pour les DJs plus émergents. Trente ans qu’il additionne les collaborations avec d’autres grands artistes, sans pour autant proposer une musique qui se répète à l’infini.

S’il a réussi à faire taper du pied des foules en festival ou dans de plus petites salles, Laurent Garnier a également réussi le (presque) impossible : un public débout à La Salle Pleyel en mars 2010. Ou encore remporter une Victoire de la Musique en 1998, alors que la musique électronique était encore un genre trop peu apprécié du grand public. Un grand monsieur, vous dites ?

Alors qu’il se faisait plus discret ces dernières années, ça y est, le grand jour est arrivé : Laurent Garnier est de retour avec 33 Tours et puis s’en vont, son premier album en solo depuis huit ans. C’est encore une réussite.

17 titres,
2 heures 40 minutes de son
.

Autant dire qu’il ne nous en fallait pas moins pour être comblée, et ce dès la première écoute. Cet album s’empare d’un format club comme on en raffole, porté par des influences d’ici et d’ailleurs. Il passe par des très gros sons techno, évidemment, mais aussi par du rap car oui, Laurent Garnier est un artiste qui évolue avec son temps et qui aime jongler de style en style. Pour notre plus grand plaisir.

33 Tours et puis s’en vont est une master class auditive.
Il n’y a pas d’autres mots.


La sortie de ce disque, qu’on écoutera en boucle ce week-end et tous les autres jours de la semaine, est un réel évènement tant on l’attendait. Quel bonheur de voir que même après tant d’années, cet artiste que l’on considère énormément n’a pas perdu son tapage de pied sur le dancefloor.

A écouter sans modération.

[ALBUM] Mira Ló sort « Memories », son premier long format, et confirme sa place d’artiste house française à suivre en 2023

A l’aube d’un week-end de trois jours très certainement bien mérité, Mira Ló signée chez Pont Neuf Records, nous offre la possibilité de quitter le bureau sur un fond musical des plus groovy. Et que demander de plus ? Si la scène électronique française ne cesse de s’imposer dans nos oreilles, nous estimons que Mira Ló fait partie des noms à retenir durant toute cette année (et bien plus encore, évidemment).

A l’écoute de Memories, ce premier long format réussi haut la main, la seule idée que l’EP se termine au bout de vingt minutes nous donne immédiatement envie de le réécouter encore une, deux, voire trois fois.

La musique de Mira Ló est le parfait mélange de classiques house et de nu-disco, le tout porté par un groove inclassable. En gardant toujours une dimension jazzy, l’EP mixe euphorie du club et moments plus personnels, comme l’artiste l’explique si bien. Memories est un disque qu’il fait du bien d’écouter, aérien et sans prétention, tant mélancolique que joyeux. Et nous, c’est un peu tout ce grand pêle-mêle qu’on aime dans la musique.

Afin de fêter comme il se doit cette sortie, Mira Ló jouera ce soir à La Java Belleville, pour présenter les cinq titres qui composent Memories. A ne surtout pas manquer.

[ALBUM] Nouvelle tête de la scène électronique française, ABRAN sort les remixes de son EP « Fram » (et c’est génial)

A la mi-mars, nous découvrions le live audiovisuel de la nouvelle tête de la scène électronique française. Dans le cadre de la première édition du festival Sous le Radar, qui s’est déroulée au Point Ephémère, sur les coups de minuit, ABRAN s’emparait de cette scène mythique, qui longe le canal parisien.
S’il ne nous était en aucun inconnu au bataillon, c’était néanmoins la toute première fois qu’on allait assister à un de ses lives. Evidemment, on a beaucoup aimé.

En novembre dernier sortait Fram, le premier EP du producteur français, dont nous n’avons pas fini d’entendre parler. Le nom ABRAN ne te parait pas « nouveau » ? Ce n’est pas si étonnant : peut-être l’as-tu déjà vu en première partie du (très) grand Arnaud Rebotini ? Ou bien était-ce plus récemment dans le cadre des Inouïs du Printemps de Bourges ? Qu’importe, la scène électronique se l’arrache de plus en plus. Et pour cause ! Inspiré par Parra for Cuva ou Jon Hopkins pour ne citer qu’eux, ABRAN a ce don de nous faire voyager tant musicalement que visuellement.

C’est d’ailleurs ce qui fait sa force.

La musique d’ABRAN est en constante évolution, et ce pour notre plus grand plaisir. Alors que ce dernier a pour but de construire une expédition musicale et visuelle, il ne cesse d’aller plus loin dans sa musique. Le 17 mars, il nous offrait une nouvelle facette de son univers, en publiant l’EP de remixes de Fram sorti sur Relief Records, label qu’il créé aux côtés de son bras droit, Lydsten.

Accompagné par quatre artistes, à savoir Nuage, Bottler Sad, Toh Imago et Glückskind, ce mini disque ouvre une nouvelle fenêtre de voyage, apportant une atmosphère qui diffère de l’originale.
Si on voyait ABRAN sur scène il y a moins d’un mois, on demande déjà à voir ce qu’il nous réserve pour la suite. 2023, c’est son année.

Fram Remixes, maintenant disponible partout !

[LIVE] Sous le Radar lance la première édition de son festival, avec une programmation aux petits oignons

Le 18 janvier, Sous le Radar dévoilait LE projet résultant de son travail durant les derniers mois : la première édition de son festival. L’association existant depuis 2022, a pour but de développer et de s’occuper de la promotion de talents français, en les accompagnant dans la réalisation et la production de leurs projets, tout en les aidant à organiser les évènements qui pourront les mettre en lumière. Un an après la création de Sous le Radar, quelle meilleure idée pouvait détrôner celle de créer un festival… avec la crème de la crème des talents émergents ? Aucune, et c’est pour ça qu’ils l’ont fait.

Afin de mettre à l’honneur les talents du territoire, Sous le Radar s’installera alors le 11 mars au Point Ephémère, salle emblématique de la capitale qui longe le canal Saint Martin. Et qui dit lieu incroyable, dit programmation à la hauteur également, cela va de soi. Pour cette première édition, le festival s’offre le luxe complet : 9 concerts et 2 DJ sets, soit dix heures de musique non-stop.

La question que tout le monde se pose, est inévitablement celle de savoir ce qu’on retrouvera pendant cette demie-journée 100% musicale. Et la réponse saura en ravir plus d’un. En effet, Sous le Radar ne se limite à aucun genre ou style de musique : du hip-hop à la folk, en passant par la musique instrumentale et la musique électronique, sans oublier la variété française ou encore le jazz… l’association laisse carte blanche à la salle qui l’accueillera, pour varier les plaisirs de son public venu découvrir les pépites de demain.

LA TETE D’AFFICHE : BLOND

Après un premier EP sorti en septembre 2022, Pour La Vie Entière, Blond a été choisi pour être la grande tête d’affiche de la première édition du festival. Si certains le classent déjà dans la case d’artiste à suivre en 2023, ce n’est pas pour rien.

Porté par sa voix androgyne et sa pop mélancolique, il faisait guichet fermé lors de ses concerts au Pop Up! du Label et à La Boule Noire. Et puis, n’oublions pas qu’il faisait aussi les premières parties d’artistes de toute une génération comme Adé, Izia, Barbara Pravi ou encore Malik Djoudi…

A surveiller de très près, mais surtout à découvrir le 11 mars !

LA TOUCHE FINALE : ABRAN

Pour varier encore plus les plaisirs, nous apprenions début février qu’un nouveau talent venait clore la programmation du festival.

ABRAN rejoint donc cette première édition, pour proposer une expérience live des plus poussées. Car oui, en plus de proposer un voyage sonore, la nouvelle tête de la musique électronique poussera la prestation à son apogée, en livrant en même temps que sa musique une performance visuelle.

Après avoir sorti un premier EP en novembre 2022, Fram et fait ses preuves lors d’une des premières parties d’Arnaud Rebotini, ABRAN s’attaque désormais au Point Ephémère, duquel nous ne ressortirons pas indemnes.

Pour résumer, le festival Sous le Radar est la date à noter de suite dans son agenda. Tout se passera au Point Ephémère, pour le plus grand bonheur de chacun d’entre nous. Tu aimes la pop, la variété, la folk ? Viens. Tu préfères le hip-hop, le rock, le jazz ou encore la musique électronique ? Viens. Tout le monde y trouve chaussure à son pied.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

• Le lieu : Point Ephémère – 200, quai de Valmy, 75010.
• La date : Samedi 11 mars 2023, de 16h à 3h (et plus si after).
• Le prix : 25 euros en tarif normal, 35 euros après 20h.
• La page de l’évènement, et l’accès à la billetterie.

POUR DECOUVRIR LES ARTISTES EN AMONT :

[CLIP] Awir Leon est de retour avec « Stars », et ça nous rend fou de joie

Rares sont les artistes qui après les avoir écouté pendant tant d’années nous font toujours le même effet lorsqu’ils ressortent un nouveau titre, un nouveau clip, un nouvel album. C’est pourtant bel et bien le cas d’Awir Leon, un artiste à part entière qu’on a découvert assez par hasard… il y a plus de six ans. Danseur d’origine, ce dernier qui ose briser les codes, créer alors une musique qui n’appartient qu’à lui.
Au final, c’est peut-être simplement pour ces raisons, qu’on aime sa musique.

Fin 2022, Awir Leon était de retour sur les réseaux, teasant habillement un potentiel come back sur les devants de la scène. Cette dernière phrase étant à prendre au pied de la lettre, puisque c’est pour notre plus grand bonheur qu’il annonçait à la mi-décembre une série de concerts pour la nouvelle année.

Alors que nous l’avons surtout connu (et vu) du temps où il faisait partie de UNNO, trio qui sortait un magnifique album en 2017, Amaai, c’est aujourd’hui en solo qu’Awir Leon poursuit son ascension musicale, qu’il commençait en 2014, de manière autodidacte. Son nouveau clip Stars est disponible, et laisse envisager que de belles choses pour les mois à venir.

Awir Leon a ce qu’on peut presque appeler un don. En mélangeant soul, musique électronique et hip-hop, en incluant la danse dans ses clips, il arrive à nous faire apprécier chaque variation de sa musique, qu’il fait du bien d’écouter. Si nous n’hésitons pas à nous (re)faire sa discographie en boucle, on a en réalité qu’une hâte : le retrouver sur scène, là où l’admiration est décuplée.

Awir Leon sera en concert à La Boule Noire le 17 mars. Et on trépigne d’impatience.

[LIVE] En sortant ses clips « home-made » et après un concert à La Boule Noire, TEOREM laisse pressentir que la nouvelle année lui appartient déjà

Nous y étions.

Le premier concert de TEOREM depuis deux ans. Après ces deux années enfermé dans sa bulle, à créer de la musique et à se préparer à faire son grand retour sous les lumières de projecteurs, nous étions au concert retour de l’auteur-compositeur-interpète.
C’était le 2 décembre dans une des salles qu’on aime tant et en plein cœur de Pigalle : La Boule Noire. Si nous sommes habitués à s’y rendre pour découvrir de nouveaux artistes et les talents de demain, il faut avouer qu’on avait un coup d’avance concernant TEOREM.

En 2016 sortait son tout premier EP, 1+1=1 et c’est notamment grâce à Le Soleil de Bacchus qu’on a découvert l’univers de cet artiste qui mélange chanson et musique électronique. Depuis, il est vrai qu’on a toujours gardé un œil sur son travail – et on a bien fait. Un deuxième EP sortait en 2018 sous le nom de Terminus Montparnasse, fidèle aux influences d’antan : TEOREM manie à merveille cette idée de croiser chansons à texte et morceaux plus « raps », eux même portés par beats un peu plus clubs. C’est enfin sur des notes de piano plus graves que le chanteur était de retour en 2020 avec Trois X Rien, d’ailleurs un des EPs qu’on a énormément écouté cette dernière année.

Le 2 décembre, TEOREM venait donc (enfin) nous présenter sur scène sa musique, ses textes, son univers.
Ce soir là, il assurait la première partie de Bakos, un trio aux accents rock, électro, world ou encore jazz, qui lui aussi revenait sur les terres parisiennes après plusieurs années d’absence.

C’est, un peu timidement et derrière un amas de fumée que TEOREM arrive sur scène. Sur cette dernière, une guitare est prête à utilisation et un pad attend sagement qu’on daigne venir s’emparer de lui. Vêtu de noir mais mis en lumière par un bomber flashy, TEOREM prend le micro et s’apprête à commencer son set. Durant ce dernier, Rémi de son vrai prénom se livre en musique, interprète des chansons qu’on connait déjà comme Le Soleil de Bacchus ou Rien, qui font partie de nos favoris.

Pendant les quelques 45 minutes de cette performance, la salle de La Boule Noire se remplie petit-à-petit, le public fredonne certains titres et s’autorise même à danser lorsque la musique monte en puissance. TEOREM a su capter l’attention de son public en un rien de temps. La recette miracle ? La sincérité provenant de ses textes mais aussi de sa personne toute entière ; sur scène, TEOREM présente son monde qui n’avait pas vu une scène depuis des mois, échange avec son public et surtout, chante avec le cœur.

À ce propos, TEOREM a présenté une grande quantité de titres qui ne sont pas encore sortis, qui viendront nous chatouiller les oreilles début 2023. Découvrir de la musique sur les plateformes de streaming est une chose, les découvrir directement en live en est une autre – et pour preuve : on en a eu les frissons, et on a hâte de voir ce que nous réserve l’artiste, qu’on suit mine de rien depuis plus de cinq ans.

L’avenir est entre les mains de TEOREM.

[ALBUM] Roseboy666 entrelace bangers et mélancolie dans son premier album « Prettiest Loser »

Alerte spoiler, cet artiste est à suivre de très près /!\

Repéré en 2018 avec un premier EP, Soleil Noir, notamment aux côtés de NxxxxxS et de Timothée Joly, puis l’année qui a suivi avec la bande originale du projet cinématographique 404, la nouvelle pépite de la scène française Roseboy666 revient aujourd’hui avec son premier album, Prettiest Loser.

Roseboy666 est de ces producteurs qui touchent tant au hip-hop qu’à la musique électronique, en passant par la pop, et que plus rien ni personne ne peut arrêter.
Prettiest Loser, c’est un disque de dix titres, mélangeant spleen et optimisme sur fond de bangers underground. Ce premier album aborde le thème de l’amour et de ses ruptures, des histoires déchues voire impossibles.

Aux côtés de cet artiste ? La crème de la crème de la nouvelle génération française ; à savoir Simili Gum sur Voeu, Babysolo33 sur Ta Shawty, Hyacinthe sur La Même Danse, The Pirouettes sur Antidote (soit dit en passant un franc succès) ou encore Johnny Jane sur Explique-moi, titre au paroxysme de la nostalgie.

Roseboy666, signé chez Jeune à Jamais, se classe une nouvelle fois dans la catégorie « artiste avant-gardiste de la musique de demain », et il n’y a qu’en découvrant son univers tant brut que sensible que tu en seras persuadé. A écouter sans modération, peine de cœur ou non.

[CLIP] Claire Faravarjoo est de retour avec le clip de « Cigarette » (qui parle d’amour)

Cinq ans après la sortie de son tout premier EP Minuit, suivi par un premier album qui nous a conquis en 2020, Claire Faravarjoo est de retour pour célébrer ce 14 février.

Si la chanson s’appelle Cigarette, et est extraite de l’album Nightclub, elle n’est aujourd’hui qu’un prétexte pour parler d’amour, et pour mettre ce sentiment en images dans un western moderne, réalisé par Laurie Bisceglia.

Telle une cigarette, l’amour se consume, fait piquer les yeux (parfois) et fait pleurer (souvent). À travers une éternelle musique électro-pop, Claire Faravarjoo arrive à mettre des mots sur cette émotion indépendante de notre volonté, à travers l’histoire d’un amour déchu, qui finit par partir en fumée.

Si la chanteuse et multi-instrumentaliste figure comme une des artistes les plus prometteuses de la scène française actuelle, il nous tarde de la (re)découvrir dans la réédition de Nightclub, à paraitre au printemps ; version deluxe dans laquelle seront ajoutés deux nouveaux titres (que tu connais peut-être déjà si tu as pu écouter Claire sur scène ces dernières années…).

Vivement le retour des beaux jours.

[ALBUM] Futuro Pelo est de retour pour enflammer les dancefloors dès la réouverture des clubs

Il touche à tout.

Tout commence dans les 80’s avec un trio de rockabilly, The Wanderers, d’ailleurs aux côtés d’autres formations comme La Mano Negra ou les Wampas. Puis, l’idée de se lancer en solo sous son propre nom, Sportès et d’enregistrer son album chez Eric Serra a pointé le bout de son nez. Entre ce moment et aujourd’hui, beaucoup de choses ce sont passées : un duo électronique pendant quinze ans (Sporto Kantès) qui aura offert quatre albums, mais également un nouveau projet solo à travers lequel sont nés deux EPs en 2017 et 2018, suivis d’un nouvel album en 2020.

Aujourd’hui musicien et dessinateur avec une vie artistique déjà pleine de vécu, Futuro Pelo est de retour juste à temps pour la réouverture des clubs avec un nouvel EP, Tango.

Signé chez Pain Surprises et Délicieuse Musique, Futuro Pelo appelle se retrouver sur les dancefloors autour de ce nouveau disque. Mêlant pop punk, tango argentin, opéra, rock et hip-hop, Tango est un véritable cocktail de textes chantés, mixés à des samples découverts parfois par hasard, qui marque les premiers instants de 2022.

Abordant en musique les thèmes de la pandémie mondiale, de l’urgence climatique et des élections actuelles, cet EP de six titres s’inscrit dans une dimension autant décalée que dans l’air du temps.
Comme à son habitude, Futuro Pelo nous extrait d’une certaine morosité qui nous colle à la peau depuis un moment grâce à des titres dansants et divers, nous invitant à danser nuits et jours.

[ALBUM] Periods agit désormais en solo, et sort l’EP « Ruptures »

Periods, c’est à l’origine un trio de trois sœurs qui ont débarqué sur le devant de la scène en 2019 avec un premier disque, Vocodeur 3000. Désormais, Periods ne représente plus que Dana Colin, accompagnée de ses synthés et de ses boîtes à rythme ; constituant un nouveau cycle, une « rupture » avec un temps révolu.

Ruptures, c’est le titre du désormais projet solo de Periods. Ruptures, c’est sept titres tantôt pop, tantôt rock ; un EP féministe qui prône la liberté dans sa généralité.

Dans cet EP, Dana Colin se donne la liberté de passer d’un trio à un solo, la liberté de crier à l’égalité, la liberté de chanter à gorge déployée, la liberté de parler d’amour et de désamour. En même temps, là est tout le principe de la « rupture » : il faut que ça touche, que ça bouscule, que ça marque.
C’est un disque qui ose du début à la fin, tant dans les influences musicales que dans les textes parfois un peu soudains. D’ailleurs, « son texte est vénère mais tu vas finir par la vénérer ». Periods est passé d’un premier EP festif à un EP plus sombre, à l’image de son autrice-compositrice-interprète.

Periods est devenu un espace créatif où les idées fusent, où on s’autorise tout. Ruptures est un EP qui place Dana Colin en tant qu’artiste et non qu’en tant que « femme dans l’industrie musicale » seulement.
La nouvelle vie de Periods peut commencer.

[LIVE] Ojûn nous présente son carnet de voyage sonore sur la scène du Hasard Ludique

À l’occasion de la sortie de son premier album BAT KARÉ en février 2021, Ojûn nous invitait ce jeudi 4 novembre à vivre un véritable road movie sur la scène mythique du Hasard Ludique (Paris 18). Originaire de l’ouest de la France et plus précisément de Bretagne, Guillaume Chartin de son vrai nom nous a épaté lors de ce concert. Le public tout entier a chanté, dansé et voyagé grâce à ces sonorités d’ici et d’ailleurs, portées par une musique ethno électronique.

Ojûn, ça veut dire « chamane » en Yakoute, et chamane signifie intermédiaire entre les humains et les esprits de la nature. Guillaume porte donc bien son nom, nous proposant alors un album de dix titres planants et envoutants, pouvant nous faire penser à « l’électro chill » de Fakear ou encore à Thylacine.

Sur scène, l’artiste multi-instrumentaliste a une énergie contagieuse. S’il ne joue pas sur des machines, il passe d’un titre porté par une clarinette et ses envolées spirituelles à un morceau plus grave accompagné par des riffs de guitare très rock ; c’est un artiste touche-à-touche, et il nous l’a prouvé tout au long de cette première date parisienne.

Ce jeudi, Ojûn nous a offert non seulement une véritable expérience sonore et musicale, mais également une démonstration visuelle voire même cinématographique. En arrière plan, des images d’archives ainsi que des quotes ethnomusicologiques, nous permettant de réaliser que c’est un projet singulier qu’on ne croise pas tous les jours dans cette grande industrie qu’est celle de la musique. Au premier plan, nous avons un artiste qui donne de sa personne du début à la fin du show en ayant un jeu de lumière des plus variés, colorés et stroboscopiques. Ojûn est souriant, il danse et communique ainsi avec le public, et ce quoi qu’il arrive. Il nous tardait de retrouver cette ambiance sur scène…

Pour résumer, BAT KARÉ est un projet actuel qui dépasse toute sorte de frontière et qui une fois sur scène ne fait plus qu’un avec le public. Ojûn est un artiste qui nous offre un album qui nous vient de l’autre bout du monde et qui mêle sons électroniques et instruments venus d’ailleurs : de La Réunion, du Japon, d’Arménie ou bien d’Afrique. Alors pour conclure, on ne peut que te conseiller de découvrir cet artiste en live ; et ça tombe bien car il prévoit de revenir le 27 janvier pour fêter sa release party, dans cette même salle qui l’accueillait pour la première fois cette semaine, les bras grands ouverts.

[LIVE] On a mis un pied à l’Elektric Park pour fêter la réouverture du monde

Tout s’est passé le week-end du 4-5 septembre.

La réouverture du monde a été fêtée par L’Elektric Park sur L’Île des Impressionnistes, à Chatou. C’était le retour de la fête, des rassemblements et de la musique, jouée très forte de sorte à ce que tout ton corps puisse ressentir les sensations que nous avons connu du temps où le Covid-19 ne faisait pas partie de nos vies. C’était le premier festival de Musicaléomentvotre depuis un bon bout de temps, et comme ça fait du bien. On vous raconte ces deux jours de festival.

JOUR 1

C’est, bras dessus bras dessous que nous sommes arrivés sous un cagnard assez inattendu pour un mois de septembre qui a été précédé par une période estivale médiocre. Dès l’entrée pour les contrôles du pass sanitaire, on arrive déjà à ressentir les vibrations dans le sol qui proviennent de la fin du Warner Case B2B Ferdinand Weber. Ça y est, on arrive sur le site et l’après-midi va pouvoir commencer. Il n’y a pas encore énormément de monde quand on arrive devant la grande scène, mais on sent que l’excitation du public monte, monte et monte encore en puissance. Et puis arrivent Vintage Culture et des sortes de bombes de couleurs, qui invitent la foule à se réunir un peu plus. À ce moment là, la pandémie ne fait plus partie de nos vies, le monde se mélange et nos corps ne font plus qu’un avec la musique.

C’est ensuite au tour de Boston Bun de venir faire danser les quelques centaines de personnes qui continuent de se rassembler. Nous sommes en plein après-midi, le temps est bon et, même si le soleil et les bières nous tapent sur la tête, les titres s’enchainent à la perfection. À son tour, la légende de la French House et patron du label Ed Banger monte sur scène : Busy P entame un B2B avec Molécule et tous deux font le show comme il se doit, jusqu’à l’arrivée de Purple Disco Machine. L’allemand n’est plus un inconnu pour Musicaléomentvotre ; depuis des années, Soul So Sweet et l’album Soulmatic dans son intégralité tourne en boucle, matins, midis et soirs. Pour ma part, ce set là était le meilleur de la programmation, mettant tout le monde d’accord : les jeunes comme les plus âgés, voire même les enfants accompagnés par leurs parents.

Pour continuer dans notre bonne lancée, nous avons décidé de nous promener de scène en scène jusqu’à la nuit tombée. On est passés de choses très électroniques à d’autres beaucoup plus techno, on a gouté les food-trucks (soit dit en passant délicieux et aux prix très raisonnables), et nous avons terminé la première journée comme nous l’avons commencé, sur la main stage avec un closing signé Mandragora et dont on se souviendra pendant un bon bout de temps. Quelques heures de sommeil, un café et un jus d’orange plus tard et c’était déjà l’heure de retourner danser.

JOUR 2

On est arrivés motivés comme tu n’as pas idée, même si on venait tout juste de louper Salut C’est Cool. Aucun soucis, aujourd’hui on a décidé de commencer fort en allant découvrir Graviity qui nous a fait entrer dans la danse en un brin de secondes. Il est à peine 14h00, et tout le monde danse déjà au pied de la scène. La journée s’annonce très bonne, le soleil et la musique étant toujours au rendez-vous. Après avoir tapé du pied d’emblée pendant une bonne demie-heure, nous sommes allés voir ce qu’il se passait sur la main stage, devant laquelle on a passé la plupart du temps la veille. Même si on ne le connaissait pas, nous savions que nous n’allions pas être déçus par Upsilone, qui nous a proposé un set de qualité et qui signait réellement le début d’un bel après-midi. Et puis avant de retourner nous ambiancer sur un des DJ qui a le plus la côte en ce moment, nous avons décidé de passer voir le très talentueux Mezerg, qui nous faisait de l’oeil depuis l’annonce de la programmation. Lui, on le connaissait, et encore une fois, il ne nous a pas déçus.

Retour sur la main stage ; c’était au tour de Kungs qui a connu un grand succès cette année, notamment avec Never Going Home. C’était la toute première fois qu’on le voyait sur scène et, il faut le dire, on a été agréablement surpris par sa prestation : elle mêlait classiques et pépites inter-générationnelles.

Puis vint le temps d’aller découvrir Rakoon dont on avait longtemps entendu parler : « Tu vas voir, ce mec est un génie ». Et oui, on confirme. L’artiste qui était sur la orange stage a fait vibrer tout le public sans trop de difficultés ; nous, on était devant et on a rarement autant adoré un artiste qui nous était encore inconnu cinq secondes avant. Malheureusement, La P’tite Fumée que nous avions prévu de voir, ne pouvait finalement pas assurer le show.

Mais pas de panique, il suffisait de faire seulement quelques mètres pour retourner sur la main stage et arriver à temps, au premier rang devant le set d’Ofenbach, le duo français qui fait entendre parler de lui depuis quelques-années maintenant, notamment avec Be Mine. C’était un set un peu moins « hard » que ceux que nous avions vu plus tôt dans la journée, et ça tombait bien : après presque 24h00 de danse, un peu de repos (tout en musique) était le bienvenu. La fin du festival approchait, et une tête de la musique électronique en France allait arriver sur scène pour faire un closing grandiose : merci d’accueillir Bob Sinclar. Si ses singles ont su faire danser toutes les générations depuis la fin des 80’s, il n’a pas perdu la main et a su faire danser les près de 10 000 festivaliers de l’Elektric Park. C’est donc sur une touche de house et en passant des titres phares que nous avons bouclé cette 11ème édition (très spéciale), à qui on dit volontiers « À l’année prochaine ».

Pour résumer, nous avons passé les premiers jours de septembre au soleil et entourés de supers artistes : Warner Case B2B Ferdinand Weber, Busy P B2B Molécule, Kungs, Purple Disco Machine, Upsilone, Mezerg, Joachim Garraud, Vintage Culture, Bostun Bun, Rakoon et j’en passe. C’était un week-end très peu reposant, certes, mais qui garantissait un monde nouveau et festif, dans lequel masques et distanciations sociales commencent à se faire moindre.

On se retrouve en 2022 ?

📸 : Laurent Lempens / Benjamin Praite / JC Durand / Kelly Linsale / Kevin Costrowa / Romain Segretain / Alexy Montuelle / Emile Rivet / Goledzinowski / S.Camelot (Guettapen) / TV du Net

[CLIP] Praa annonce son premier album avec le clip de « Cry In Public »

Deux ans après avoir sorti son premier EP et des singles tantôt alternatifs tantôt plus pop, Praa est de retour avec un nouveau single. Ce dernier, Cry In Public, est accompagné par un clip, et est la parfaite occasion pour annoncer la sortie de son tout premier album, prévu pour 2022.

Cry In Public marque un nouveau départ pour Praa, qui avait retenu notre attention en 2018 avec Do It All Again. Avec ce nouveau titre, la chanteuse qui écrit des chansons indie pop portées par une guitare électronique décide de se mettre à nu et de renoncer à la peur du regard extérieur.
Elle l’explique : « J’ai perdu trop de temps à me perdre et à ne pas me faire confiance. Besoin de s’émanciper du regard des autres, écouter son moi et se faire confiance ».

À travers ce clip réalisé par Quentin Tavernier, Praa lâche prise sur un son mouvant et électronique, faisant de ce single le premier d’une longue série dédiée aux sentiments assumés.

[ALBUM] Le nouvel album transcendant de Solomun

Si nous avons plutôt l’habitude de le voir faire des DJ sets incroyables, comme avec Cercle, Boiler Room ou en retournant musicalement parlant la totalité d’Ibiza, le DJ et compositeur allemand est bel et bien de retour avec un album, Nobody Is Not Loved.

Pour Solomun, la musique n’est pas un outil qui sert simplement à faire danser une foule de gens, bien au contraire : la musique existe de sorte à représenter la vie et ses nuances, afin de réunir toutes les sensations et les émotions que nous, auditeurs, souhaitons ressentir lorsqu’on écoute sa musique.

Onze ans après son premier disque, Solomun met encore une fois la barre très haute en invitant à le rejoindre des têtes dans la musique. Au rendez-vous ? Jamie Foxx, ATNA et Isolation Berlin entre autre. En invitant ces artistes aux diverses influences, le DJ réussi en seulement douze titres à offrir à son public un album riche, dansant et alternatif, soit tout ce qui est le plus plaisant pendant l’écoute d’un disque.

Si tu cherchais l’album qui rythmera ton mois de juin, sache que tu n’as pas à t’aventurer plus loin.

[ALBUM] L’électro underground de Seleminga

Cet EP est aussi authentique que mystique.

Alors qu’elle était habituée aux musiques R&B et rap, Seleminga, montluçonnaise et artiste engagée, est de retour avec un EP qui célèbre la musique électronique plus que jamais.

Curvas Peligrosas est composé de cinq titres, dont deux inédits encore jamais sorti. Mélangeant des sonorités solaires et d’autres plus issues du synthés, des voix tantôt espagnoles, tantôt françaises, on peut dire que c’est un EP qui parle à tout le monde.

À travers ces cinq titres, Seleminga aborde des sujets forts tels que le racisme, le colonialisme ou la condition féminine. À elle seule, elle crée une musique électronique underground, mêlant ruptures sonores et minimalisme ; ses clips quant à eux, sont d’un visuel envoûtant, ce qui montre que l’artiste a plus d’un tour dans son sac.

À écouter fort, aussi fort que les battements de notre cœur qui sont directement touchés par cette œuvre musicale.

[ALBUM] S’abandonner sur l’électronique contrasté de Lydsten

Photos : David TABARY – Dans Ton Concert

Il y a un an, les clubs et toutes autres sortes de lieux qui ont pour but de te faire passer du bon temps, annonçaient qu’ils devaient fermer leurs portes. Depuis un an, les artistes ne vivent plus de leur métier. Néanmoins en un an, ces derniers ont eu du temps pour avancer de leur côté sur de nouveaux projets : c’est aujourd’hui le cas de Lydsten.

Lydsten est un artiste qui fait pratiquement tout en solo, les moments en studio comme ceux sur scène.

Ce vendredi 26 mars, il nous livre un EP de quatre titres électroniques et aériens, fruits d’un apprentissage des synthés et des boîtes à rythme de manière autodidacte.
Calcite est une invitation au voyage : un voyage entre les différentes influences de Lydsten, un voyage entre une musique techno et une electronica organique, un clair-obscur entre des sonorités sombres et d’autres teintées d’une lueur d’espoir.

Alors qu’il nous a confié Beryl et Amber avant de nous offrir ce premier disque, Calcite et Malachite qui s’ajoutent à la track list permettent à cet EP d’être la carte de visite de Lydsten, le lillois qui s’impose peu à peu dans le paysage des musiques électroniques. Le meilleur reste à venir.

[ALBUM] Otzeki vient réveiller les foules (pour notre plus grand plaisir)

C’est l’histoire d’une découverte fin 2016, d’une première rencontre en 2017 dans la très connue salle Les Étoiles, puis d’une seconde au FNAC Live la même année. Quatre ans plus tard, Musicaléomentvotre retrouve Otzeki, un duo plus épanoui que jamais.

Mike et Joel sont cousins et savent réveiller les foules, faire danser nos corps et apaiser nos coeurs. Ils ont leur propre rythme issu d’un mélange de musique électronique, de guitares et de voix aériennes, et savent parfaitement comment te faire oublier que ce monde n’est parfois que désillusion.

Otzeki est de retour avec cinq clips et un deuxième album (et ici on l’écoute déjà en boucle).

Otzeki a deux grandes qualités.

Premièrement, Mike et Joel ont une énergie hors du commun. Cette dernière se ressent tant en live, que devant leurs clips, que lorsque tu écoutes de la manière la plus simple leur album. Et selon moi, il est rare ces dernières années de ressentir cette force de caractère, peu importe la situation.

Deuxièmement, ils font de leur musique une arme de prédilection, et arrive à faire passer un message d’espoir à travers cette dernière, mais également à travers leurs clips qui font d’eux des artistes à part entière.

Pour faire simple, les douze nouveaux titres d’Otzeki, tout droit sortis de Now Is A Long Time sont à écouter très fort, seul.e pour mieux en profiter ou accompagné.e pour partager ce sentiment de liberté.

En collaboration avec Camille – La Mission

[SINGLE] Josef Salvat chante la liberté, sur fond d’électro-pop

Après avoir sorti un album de douze titres au début de cette étrange année qu’était 2020, le chanteur australien était de retour ce week-end avec deux nouveaux singles.

Alors qu’un nouvel EP nous appartiendra bientôt, Josef Salvat (connu pour sa reprise de Diamonds de queen Rihanna) nous livre One More Night et Peaches, qui sont à écouter fort pour se sentir bien.
S’il a en fin d’année sorti un double single qui parlait de rupture, de séparation et d’amour déchus, ces deux nouveaux titres sont semblables à une bouffée d’ondes positives, qui parlent de plaisir charnel et du fait de faire des erreurs et d’en ressortir plus grand, plus fort.

Les chansons One More Night et Peaches pourraient construire à elles seules une B.O intime et pleine d’assurance, puissante et d’une grande douceur en même temps, sur fond de musique électro-pop et aérienne. Il me tarde de connaître la suite de ce tout nouveau projet.

En collaboration avec Priscilia Adam

[CLIP] Quand les musiques électroniques arrivent jusqu’à JOSÉ

Parfois plus connu dans un univers rock, notamment avec Stuck in The Sound, José R. Fontao revient avec un nouveau clip, qui lui permet désormais de faire partie du milieu des musiques électroniques.

Son premier EP Dada étant sorti en octobre dernier, José ouvre 2021 avec le clip de Beyond Doubt, qui nous en met plein les yeux.

José esquisse avec ce titre un nouveau versant de sa personnalité, soit dit en passant haute en couleur et bercée par les influences et la chaleur du Portugal. Même si le clip de Beyond Doubt raconte très simplement l’histoire rocambolesque d’une boîte de sardines un peu particulière, ce titre nous invite à lâcher prise, danser et faire la fête à une période où rien de tout cela n’est possible. C’est alors plein de good vibes que peuvent commencer cette année et cette nouvelle vie pour José.

En collaboration avec Marion – Ephelide

[ALBUM] Marc Rebillet n’est pas un artiste, c’est un performeur

Si tu es féru.e de découvertes musicales et que tu es tout le temps en quête de LA pépite à faire écouter à tout ton entourage, sache que tu es tombé.e sur la bonne page.

Je te présente Marc Rebillet.

Marc, c’est un artiste et youtubeur franco-américain qui s’est lancé dans la musique. C’est un artiste ou, que dis-je, un performeur doté d’un pouvoir incroyable pour improviser et composer des titres sous tes yeux en plein set, ou pour apporter un peu de good vibes sur Instagram.

En octobre, il a sorti Loop Daddy III, soit un album de 19 titres et je t’en parle aujourd’hui car, après avoir fait mon bilan musical annuel, je me suis rendue compte que ce disque était probablement ma découverte de l’année.

Marc Rebillet est un génie. Ou un extraterrestre. Ou peut-être bien un mélange des deux.

Il fait partie de ces artistes qui peuvent te chanter une chanson type gospel, suivie d’une chanson très funky et finir par se lâcher complètement pendant son set en créant un titre contre Trump avec l’aide de son public.
C’est un artiste qui peut te sortir un titre de 43 secondes pour ne t’envoyer que des good vibes, mais qui deux semaines plus tard peut faire un live de trois heures afin de se féliciter d’avoir le million d’abonnés sur sa chaine YouTube.

Marc Rebillet est le maître de la « non prise de tête », un interprète incroyable et bien sur un professionnel pour ajouter de l’humour dans sa musique. Il est à la fois touchant et épatant quand tu le vois sur scène, mais également quand tu te poses pendant 43 minutes en écoutant Loop Daddy III. Tu passes un peu par toutes les émotions grâce à ce disque, ce qui est en parfaite cohérence avec l’année que nous venons de vivre.

Ne serait-ce d’ailleurs pas ce que nous recherchons, nous auditeurs, lorsque nous découvrons un artiste, un album ?

Aujourd’hui, Marc Rebillet est le musicien mélomane et touche-à-tout qu’il faudra surveiller d’extrêmement près en 2021. Cet énergumène est là dans le simple but de nous en mettre plein la vue, et je pense sincèrement que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Ci-dessous, l’album à écouter dans son intégralité. Attention les oreilles, tu n’es pas prêt.e pour ce qui va suivre.

[CLIP] L’univers entêtant d’Obsimo

Alors que la planète tout entière est en roue libre, tout ce qu’on souhaite c’est d’être envoûté.es par une musique. Une de ces musiques qui nous font vibrer de l’intérieur, qui mettent le monde sur pause, celles dont on ne ressort pas indemne.

Par chance, le duo électronique bordelais Obsimo vient de sortir Club Memories, un titre qui nous enivre dans une toute autre dimension.

Même si le clip est un message qui fait tristement écho à la situation actuelle et que tous les petits plaisirs de la vie semblent disparaitre à perte de vue, Andreï et Antonin nous permettent de vivre la sensation de clubbing à travers un clip en 3D réalisé par le youtubeur Atom.

Ici, les mannequins se substituent aux humains.
Et si c’était ça, l’avenir de la fête ?

[ALBUM] La scène électronique française compte un nouveau nom : Matveï

Il nous vient tout droit de Lyon, et a décidé cette année de venir hanter la capitale. Il mélange musique électronique et musique urbaine, afin de créer une « compilation » de cinq titres pour te faire danser (et ce même si les temps sont durs).

Matveï.
C’est le prénom à retenir.

Il a été déniché il y a un an par le label parisien Kitsuné Music, et s’est livré à nous le 25 septembre en nous donnant libre accès à sa Summer Collection, soit son premier EP.

Ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux ont pu avoir un aperçu de ce qu’il nous réservait. Matveï sortait un son toutes les semaines pendant un mois afin de nous mettre l’eau à la bouche. La surprise du chef ? Un cinquième titre encore inconnu, qui figure sur l’EP.

Sah, quel plaisir.

Tu te demandes si Matveï est le nom que tu entendras prochainement dans tous les clubs ? Je ne suis pas devin, mais c’est très fortement envisageable. Le meilleur est à venir.

En collaboration avec Vincent Raffin