[ALBUM] L’hybride et mélancolique Emma Beko est de retour avec « Superficial Stains » (et c’est beau)

Initiée dès son plus jeune âge par le hardcore ou encore le punk, la chanteuse mi-péruvienne mi-canadienne a parcouru un long chemin avant d’en arriver jusqu’aujourd’hui. Emma Beko vient de sortir la deuxième partie de son album à deux parts, Superficial Stains (et c’est vraiment très beau).

Nul doute, cette dernière a trouvé sa voix et sa voie, qui s’éloignent de la sphère rock dans laquelle elle a grandit.

Après avoir vécu une première expérience en duo il y a une décennie, Emma Beko trouvait il y a près de deux ans l’envie de (re)faire de la musique en solo, pour elle et selon ses envies. Il est clair que depuis 2010, son univers musical a plus qu’évolué.

Aujourd’hui, l’artiste aux multiples influences et origines nous présente un EP de six titres alternatifs (afin de varier les plaisirs, évidemment).

Emma Beko, c’est une voix un brin roque et modeste, qui n’a besoin d’aucun artifice pour être appréciée. C’est une artiste qui reste fidèle à ses premiers amours, tout en tirant tout de même vers une certaine délicatesse au fur et à mesure que l’EP défile dans nos oreilles. Superficial Stains, c’est un concentré de musique hip-hop et de rap, avec une touche de soul et de pop, le tout porté par des batteries plus rock.

C’est un disque hybride et intriguant, cru et puissant, qui saura retenir l’attention de quiconque décidera de l’écouter.

Pour découvrir ce nouveau talent en réalité augmentée rendez ce jeudi 20 octobre aux Trois Baudets.
Un concert à ne pas louper.

[CLIP] Trop Nice est de retour en s’abandonnant sur la piste de danse

Trop Nice, c’est une jeune femme en plein dans le bel âge, la vingtaine, qui raconte des histoires d’amour, parfois confrontées au temps d’avant, au temps présent et au temps qui passe.

Après avoir collaboré avec le talentueux Moussa (qu’on ne présente plus) sur le titre Bleu Ciel, Trop Nice revient en solo avec un nouveau clip.

Vêtue de paillettes et illuminée par des lights qui peuvent rappeler celles que l’on retrouve dans les clubs, Trop Nice s’abandonne sur la piste de danse dans la vidéo de Oh.

Mise en images par Laurent Saint Gaudens, cette chanson est (complètement) inspirée d’une rupture amoureuse, datant de l’été 2020. Munie de sa musique qu’elle qualifie elle-même d' »hybride », Trop Nice fait de son passé une histoire musicale planante et nostalgique, sur un beat électronique, qui évidemment nous fait aussi danser.