



Deux des choses que je sais le mieux faire dans la vie sont de pleurer d’émotion, positive ou négative, et d’aller danser jusqu’à l’aube sur le dancefloor. Alors lier les deux n’a jamais été aussi facile qu’en écoutant, déjà depuis quelques semaines, le nouvel album de l’australienne HAAi, HUMANiSE.
De prime abord, ce disque de dix-sept titres ne semble être qu’un énième album où interviennent plusieurs collaborateurs : Jon Hopkins, KAM-BU ou encore la chorale Trans Voices pour ne citer qu’eux. Mais lorsque tu te plonges réellement dans le disque, tu te rends très vite compte que c’est loin d’être une œuvre banale.
HUMANiSE est bien plus qu’un simple album de musique électronique. Plus que jamais, HAAi ou Teneil Throssel de son vrai nom, se met à nu et ose repousser les traditionnelles barrières de genres musicaux en mixant les machines et les voix, une musique pop puis une musique techno, (beaucoup) d’émotion et (autant) de dystopie. HUMANiSE est un album qui s’écoute fort et à répétition, sans jamais s’en lasser.
Comment? Grâce au simple fait que chacune des écoutes que tu feras sera différente de la précédente. Lorsque les premiers singles sont sortis, à savoir Can’t Stand To Lose, Shapeshift, Satellite, Hey! et Stitches, il est clair que je les ai directement appréciés, bien qu’ils apparaissent dans un ordre différent dans la version « finale » de l’album. En réécoutant le tout d’une traite, j’ai redécouvert ces mêmes titres, portés par les douze autres autour et spoiler : c’était différent mais encore mieux.
EN BREF
HUMANiSE est un album qui ne laisse pas indifférent, à écouter fort et plusieurs fois, qui t’accompagnera tant sur le dancefloor à pas d’heure que pour relâcher tes émotions. HAAi est une artiste aux mille casquettes à redécouvrir écoute après écoute et qu’il me tarde de revoir en live. Prochain arrêt? Le Rex Club le 7 novembre.

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