


En 2023 sortait un premier album, ‘When Will We Land?‘, qui malgré onze titres de très bonne qualité ne m’avait pas marqué au point de l’écouter tous-les-jours. En revanche, c’est début juillet que sortait ‘Loner‘, le second long format de Barry Can’t Swim. Et là, c’est la claque. Si j’ai eu l’opportunité de pouvoir l’écouter bien en amont de sa sortie, je me rends compte qu’encore aujourd’hui, je ne me lasse toujours pas des douze titres que vient de nous sortir l’artiste écossais.
Ce disque de quarante et une minutes – qui passent bien trop vite – est un bijou de musique électronique. Et ce n’est qu’une surprise à demie-mesure, puisque Barry Can’t Swim est un petit génie dans son domaine.
Visuellement parlant, tout est absolument irréprochable, tant au niveau des visualizers que des artworks. À travers cette direction artistique, Barry Can’t Swim met en image chaque idée qu’il a en tête, allant de motifs aléatoires à des couleurs plus flashy les unes que les autres, tout en passant par divers visuels tout aussi décalés. Musicalement parlant, ‘Loner‘ est un disque des plus personnels tout en étant fait de quelques collaborations (O’Flynn, Séamus). Et puis c’est surtout un disque qui proposera de la musique pour tous les goûts : du speed, du plus lent, du ultra musical (avec ‘Marriage‘), du très club (‘About To Begin‘) comme du presque parlé (‘Machine Noise For A Quiet Daydream‘). Si nous souhaitions avoir un album plus complet, je me demande bien vers qui nous nous serions tournés.
Si mon premier album était un collage de toute la musique que j’aimais et qui m’inspirait en grandissant, cet album est l’expression la plus authentique que je puisse offrir de moi-même et de ma vie au cours de l’année écoulée – Barry Can’t Swim.
Et je peux difficilement mieux résumer cet album, qu’il me tarde de découvrir à Rock en Seine. Rendez-vous donc le jeudi 21 août à Saint-Cloud, pour vivre en live la puissance de ‘Loner‘. Et pour réécouter l’album :

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