


Beubzer.
À première vue, c’est un nom d’artiste décalé, intriguant et qui ne nous indique en rien le genre de musique que je m’apprêtais à écouter. Et puis dans un second temps, je me suis laissée appâter par la curiosité pour découvrir un artiste qui bouscule les codes traditionnels de la musique électronique, mêlant alors jazz, pop et sonorités tout droit sorties d’une petite boîte à rythmes, parfois couplée à une guitare. Ça valait effectivement le détour. En septembre 2024, le marseillais sortait ‘Street Tape Vol.1‘, qui m’est tout à fait passée sous le nez.
À charge de revanche personnelle, j’ai poncé tout un après-midi le Vol.2 de cette compilation, qui ne sortait pas plus tard que mi-avril – et c’est une sacrée claque.
À la première écoute de ‘Street Tape Vol.2‘, on pourrait se dire que ça part dans tous les sens et qu’on retrouve une multitude d’influences telles que Marc Rebillet pour le côté hyperactif, Léo Pol pour cette passion de la superposition de voix (notamment avec ‘Once You Got To Play‘ qui est dans la même veine que ‘Le String Rouge‘) ou encore à Jon Onj pour le côté très instrumental.
En clair, tu l’auras bien compris, la musique de Beubzer, que je peux aussi traduire de voyage et d’expérience musicale, est un cocktail explosif venu du sud de la France qui fait du bien d’écouter (très) fort et en mode repeat. C’est une compilation 100% improvisée en studio, extrêmement musicale et groovy, qui plaira tant aux amateurs de musique électronique qu’à ceux qui ont une préférence pour les musiques qui ne nécessitent pas forcément de taper du pied. En tout cas, ça fait danser et c’est parfaitement bien le genre de musique qui nous manquait pour lancer la saison estivale. Cette compil’ est tombée pile à l’heure, visiblement – et il me tarde d’en découvrir la version live. À deux doigts de booker un aller simple pour Marseille…

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