


Tell Dem It’s Sunny est probablement un des albums dont j’attendais le plus la sortie depuis son annonce. Et Greentea Peng fait partie des artistes qui, depuis que je suis son travail, ne fait que m’avoir encore plus dans sa poche au fur et à mesure des singles / albums qu’elle sort. RNB, soul voire hip-hop par certains moments, mêlés à cette nonchalance quoi que parfois crue dans la chanson, c’est un cocktail incroyable. Et c’est ce qu’on retrouve si bien dans ce troisième album, sorti vendredi dernier.
Ce disque est d’un groove mélancolique qui donne envie de s’enfermer dans un club, sombre, humidifié de sueur par ses danseurs qui laissent flotter leurs corps dans une ambiance presque chaotique. C’est un disque qui s’écoute fort et encore et encore… Jusqu’au moment d’aller le découvrir en live – au Trianon (Paris) le 20 mai. Par sa voix et ces instrumentations – trop – bien juxtaposées, Greentea Peng nous emmène une nouvelle fois dans son univers dont il est pratiquement impossible de ressortir sans vouloir y retourner immédiatement. Sur les quatorze titres qui composent cet album, il m’est d’ailleurs presque impossible d’en déceler un TOP 3 ; même si Raw et le très jazzy Green, qui peut notamment faire penser à Glory Box de Portishead, me laissent sans voix. Quoi qu’il en soit, ce disque figure désormais dans mes favoris de ce début 2025 et je pense qu’à terme de cette année il sera haut dans le classement final. Tell Dem It’s Sunny : à écouter fort et surtout sans modération…

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