


Je découvrais Edouard Van Praet fin 2022 avec Cycles, et déjà à cette époque, le dandy belge avait marqué mes esprits, notamment avec Bigstar dont on ne se lasse toujours pas ou encore avec Ivresse de Minuit, dans un autre registre. S’il a su retenir mon attention, c’est d’autant plus actuel aujourd’hui avec son premier album, Mascarades, sorti le 4 octobre. Alors pourquoi et par où commencer?
Edouard Van Praet est de ces artistes qui repoussent les limites dans le sens ultra-positif du terme, de ceux qui fusionnent les genres et les sous-genres musicaux, les tempos et les variations, les voix et les instrumentations, les textes en français et ceux en anglais. A travers Mascarades, on passe du rock à la pop, de l’indie à l’électronique, de balades à des titres plus « criants », du trash (avec Sandimamamorana333) au club (Why Did You Get So Far) et même si on peut croire qu’il est facile de s’y perdre, on se prête finalement au jeu. Et alors on découvre l’univers d’EVP, un univers qui mêle fête et déboires, amours et passions fragmentés, le tout pour créer un disque à son image de chimiste qui ose des mélanges – qui sont, qu’on se le dise, des plus efficaces.
BREF, Mascarades fait évidemment partie des sorties qu’on préfère en ce début d’automne, pour sa singularité et son côté qui part dans tous les sens, tout en restant ultra cohérent. Notre admiration envers Edouard Van Praet est encore plus présente et en même temps, rien de plus normal : c’est un grand premier album, tout simplement.
Ce dernier est à découvrir de toute urgence en live, le 26 octobre au Botanique (Bruxelles) puis le 18 décembre au Pop! Up du Label (Paris).

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