On le découvrait entre 2017 et 2019 avec des titres comme Drapeau Noir, Boulevard ou encore Believe, qui font aujourd’hui encore partie de nos playlists. Après trois ans d’absence, Lord Esperanza sortait en avril 2023 son nouvel album, Phoenix. Une tournée française et un retour marqué auprès de son public plus tard et il est de retour cette fois-ci avec un plus petit format : l’EP Atlas.
Si nous avons eu la chance de découvrir les titres de ce disque il y a quelques semaines seulement au We Are, dans une ambiance intimiste mais tout de même énergique, soirée pendant laquelle le rappeur-chanteur était accompagné par le regretté et absolument talentueux Nino Vella, les versions studio de ces derniers sont tout aussi attrayantes.
Atlas est un EP de cinq titres à l’allure chic voire grandiose. Et on n’en attendait pas moins.
Atlas est un EP qui tend à la fois vers l’épique et le grandiloquent, mais également vers un côté plus simple et épuré. Dans ce dernier, Lord Esperanza met des mots sur ses maux, en gardant toujours cette même poésie, même puissance vocale dont on a l’habitude. Les cinq titres présents sur cet EP se complètent, allant d’une intro badass à une outro beaucoup plus sobre.
Tout commence avec Comment On S’aime, un titre où Woodkid nous fait l’honneur de sa présence par la production, fameux titre d’ouverture qui annonce la couleur : c’est homérique et orchestral, Lord Esperanza à des choses à dire dans ce nouveau disque. Suivi de Différent, originellement le single qui venait clôturer cette tournée come-back et annoncer le retour imminent du Lord avec un clip immersif qui nous emmène dans l’antre de ses concerts. Et puis place aux amours déchus, ceux qui n’aboutissent pas ; c’est l’histoire qu’ils racontent dans Amertume, aux côtés de Leslie Medina. En avant-dernier titre, Lord Esperanza nous fait vivre son Very Bad Trip, un single qui ne peut être plus actuel, à travers lequel l’artiste se questionne sur cette réalité dure, violente dans laquelle nous vivons.
Et cette outro, en piano-voix : Enfer, où la meilleure des manières pour terminer cette EP. En toute simplicité, comme Lord Esperanza sait si bien le faire.
Un petit commentaire