





Retour en 1987.
Cette époque qui a lancé une nouvelle tendance. A Paris, les soirées French Touch voient le jour grâce au photographe Jean-Claude Lagrèze et à certains des plus grands DJs français comme Laurent Garnier, David Guetta ou encore Guillaume la Tortue. Les 90’s ont donc vu grandir les musiques électroniques dans le 9ème arrondissement, plus précisément au Palace, et pour notre plus grand plaisir. En 1995, un des premiers duos français qui marquera les esprits n’est autre que Daft Punk en sortant Da Funk : le monde leur appartient. Et puis en 2005 sortait Waters of Nazareth, le premier titre de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay qui, tout comme nos robots DJs favoris, connaîtront la fame dans le monde entier.
Justice était né et le succès leur tombera sur la tête.
Actifs en duo comme en solo depuis 2003, Gaspard Augé et Xavier de Rosnay font partie de ces têtes d’affiche de la French Touch, ayant une proposition musicale musclée aussi bien en version studio qu’en live – on se souvient d’ailleurs précisément de la dernière fois que nous les avons vu, au Château de Versailles. Aujourd’hui et après une période de sept ans d’attente, Justice est de retour avec Hyperdrama, leur quatrième album studio, toujours autant taillé pour le dancefloor. Si déjà à l’époque tu aimais le hit D.A.N.C.E, les maxi basses de Genesis, le titre idémodable We are your Friends ou encore Let There be Light, ce dernier opus ne pourra que te satisfaire.
Intacts.
C’est le premier mot qu’il nous est venu en tête lors de l’écoute de ce disque. Des années après avoir fait danser le monde entier, après avoir gagné des Victoires de la Musique mais également des Grammy Awards, le duo n’arrive toujours pas à décevoir. Hyperdrama est un mélange de disco et de funk, de glam et d’EBM, de gabber et de psyché, d’ambiances tant cinématographiques qu’épiques. Dans cet album constitué de treize titres, on retrouve un casting 5* : Tame Impala sur deux des titres, Rimon, The Flints, Miguel, Connan Mockassin et Thundercat qui, de par leurs univers amènent une touche de fraîcheur et de modernité à Justice. Alors, il nous est impossible de ne pas sauvegarder trois quarts des titres de l’album dans nos ‘titres likés’.
Hyperdrama est fait comme on se l’imaginait de bangers (= morceaux aux grosses basses) et d’interludes. C’est un album qu’on attendait depuis des années, et nous n’en sommes pas déçus. Certes, ça reste du Justice comme on l’a toujours connu. Mais chaque titre de l’album nous a donné envie d’en écouter encore plus. Peut-être que finalement, Justice a bien fait d’attendre presque huit ans avant de ressortir un bijou de la musique électronique, prouvant alors que la French Touch est bien loin d’arriver à bout de ce qu’elle pouvait nous présenter.
Comme quoi Justice est intemporel… Mais ça, on le sait depuis près de vingt ans déjà.
A We Love Green le 1er juin ainsi qu’à l’Accor Arena les 17 et 18 décembre.

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