



Il suffit de prendre une pincée de We Are Match (connus actuellement sous le nom de Superparka) et de Talisco pour arriver à créer Samba de la Muerte, qui a déjà près d’une dizaine d’années d’existence ; et qu’on n’a alors plus forcément besoin de présenter. Cependant, il est toujours bon de revenir sur les bases d’une formation aussi complète que celle-ci, qui revient cette année de manière triomphante.
Samba de la Muerte c’est l’après Concrete Knives, un groupe qu’on a beaucoup écouté fut un temps, et qui a réussi à renaître de ses cendres tel un Phoenix, sous cette nouvelle formation, propulsée par Adrien Leprêtre.
C’est d’abord un premier EP remarqué par les foules en 2013, suivi d’assez près par quatre albums avant d’arriver à Ornament, le dernier en date. C’est une musique qui ne nécessite pas à ce que l’on préfère ce genre-ci ou plutôt celui-là pour pouvoir être écoutée, étant inspirée tant par la musique pop que rock, en passant par une touche d’électronique. Samba de la Muerte, c’est également un parcours salué par un public qui ne fait qu’accroître, notamment grâce à des dizaines de concerts et apparitions quelque peu importantes : les Transmusicales de Rennes en 2013 (ou la scène dite « tremplin » pour commencer à tracer sa carrière), la première partie d’un certain Patrick Watson (ou l’homme qui murmurait des chansons si tendres qu’elles nous foutent des frissons) ou encore grand nombre de festivals, qui ont alors permis au groupe de se faire une place dans le décors musical actuel.

En résulte le dernier album, disponible depuis le 29 septembre.
ORNAMENT
Ornament est un disque qui nous (re)plonge dans l’univers de Samba de la Muerte, après légèrement plus de trois ans sans n’avoir rien sorti. Quel plaisir de pouvoir voyager de nouveau aux côtés de ce caennais, de ses émotions, de cette musicalité qui ne nous laisse guère indemne. L’album a eu un effet immédiat sur nous lorsqu’on l’a écouté pour la première fois et fait notamment partie de ceux qui nous ont donner envie d’aller découvrir sur scène cette formation ou que dis-je, ce groupe, armé de cet album qu’on ne se lasse pas d’écouter.
Si chacun des onze titres présents sur ce nouveau long format ont su entièrement capter notre attention, alors que ce ne sont que des versions studio, qu’en sera-t-il de la formation live ? La réponse reste en suspend mais uniquement jusqu’à ce jeudi 7 décembre, à l’occasion du concert à La Maroquinerie. Quelques billets sont toujours en vente et vu que c’est un groupe à voir de toute urgence sur scène, on ne peut que te recommander de sauter sur l’occasion.

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